Oran : Achèvement de l’étude du plan de protection et de mise en valeur du site archéologique «Portus Magnus» de Bethioua

Publié par DKnews le 05-05-2017, 16h40 | 128

L’étude du plan de protection et de mise en valeur du site archéologique romain «Portus Magnus» situé dans la daïra de Bethioua (est de la wilaya d'Oran), s'est achevée, a-t-on appris mercredi auprès de la direction de la culture.

L’étude de site classé monument national, réalisée en trois phases et approuvée, a porté sur «un diagnostic et des mesures d’urgence», «un cadastre topographique et archéologique du site et avant-projet du plan de protection» et «élaboration d'une mouture finale du plan, a-t-on indiqué.

Après finalisation de l’étude confiée à un bureau d’étude algérien qualifié, la direction de la culture a présenté une demande pour inscrire le projet du plan à l’ordre du jour de la prochaine prochaine de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) pour son adoption. 

L’étude du plan de ce site s’étendant sur 30 hectares a été élaborée suivant les dispositions contenues au décret exécutif 323/03 du 5 octobre 2003 portant modalités d’élaboration du plan de protection des sites archéologiques et zones protégées et leur mise en valeur, selon la direction de la culture.

Le site archéologique «Portus Magnus», découvert au 19ème siècle, est un des plus importants ports édifiés à l’époque romaine.

L’origine de la ville de Portus Magnus remonte à l’ère bionique. Des fouilles partielles ont permis la découverte de vestiges ayant trait à la vie religieuse dont un sanctuaire en plein air situé au nord de la ville romaine «Magnus» signifiant entre la ville et la mer, selon des sources historiques.

Dans ce sanctuaire ont été découverts des ossements d’enfants qui seraient incinérés comme offrandes ou décédés de mort naturelle et enterrés.

Le musée national «Ahmed Zabana» d’Oran dispose d’une collection de mosaïque découverte sur ce site qui a fait l’objet de plusieurs visites d’historiens et de chercheurs en histoire romaine, des archéologues, des architectes de l’université des sciences et technologie «Mohamed Boudiaf» d’Oran, des écoliers et des amateurs du patrimoine.