Zones humides en Algérie : Des plans de gestion pour des sites classés Ramsar

Publié par DKnews le 10-05-2017, 18h31 | 203

Un projet pour l’élaboration de plans de gestion pour cinquante zones humides classées par la Convention de Ramsar, réparties à travers le territoire national, est en cours de préparation, a indiqué mercredi à Oran le Directeur général des forêts, Abdelmalek Abdelfattah.

En marge d’une visite du lac Télamine, zone humide située dans la commune de Gdyel, organisée par la Conservation des forêts à l’occasion de la journée mondiale des oiseaux migrateurs, le même responsable a précisé que le plan de gestion de ces zones humides implique une démarche visant à rentabiliser ces sites sur le plan économique, notamment à travers l’écotourisme, dont la DGF est en train de développer à travers ses parcs nationaux.

Huit plans de gestion ont déjà été élaborés tandis que 17 inscrits sont en cours d’élaboration, a signalé, de son côté, Bendjeda Nadjiba, chargée du bureau des zones humides au niveau de la DGF, ajoutant que les plans de gestion des 25 zones humides restantes seront réalisés, une fois que la situation économique sera plus favorable.

Les plans de gestion du lac Télamine, des gueltas d'Afilal (Tamanrasset) et de la vallée d'Iherir (Illizi) sont en cours d’élaboration, a-t-on ajouté de même source.

L'Algérie compte quelque 1.400 zones humides qui se distinguent par une grande diversité paysagère : lagunes, marais, prairies humides, tourbières, chotts, sebkhas, gueltas et oasis.

Depuis la ratification de la convention Ramsar par l'Algérie, de nombreuses activités ont été menées par la DGF pour une meilleure gestion de ces sites et leur valorisation à travers des plans de gestion, des inventaires ainsi qu'un suivi permanent de leur dynamique écologique, a estimé M. Abdelfattah.

Plusieurs actions ont été mises en £uvre, suite à la validation de la stratégie nationale multisectorielle des zones humides (2015-2030) comme instrument d'accompagnement de tous les secteurs pour un développement écologique et socio-économique durable de ces milieux, a-t-il rappelé.