FAO-BM : Partenariat FAO-Banque mondiale dans la lutte contre la faim et la pauvreté

Publié par DKnews le 13-05-2017, 17h44 | 30

L'Organisation des Nations Unies chargée de l'agriculture et de l'alimentation (FAO) et la Banque mondiale (BM) ont renforcé leur coopération dans le but de «mettre terme à la faim et à la pauvreté à l'échelle mondiale et nationale», a indiqué la FAO sur son site web.

Ce renforcement de la coopération est rendu possible grâce à un nouvel accord visant à faciliter les progrès réalisés par chaque pays en vue d’améliorer les moyens d’existence ruraux et de protéger les ressources naturelles.

Ainsi, les deux organisations travailleront en étroite collaboration afin d'aider les pays membres à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), à améliorer les moyens d'existence ruraux, l'efficacité de la production agricole et à assurer une gestion durable des ressources naturelles à travers le monde.

Cet accord cadre a été signé à Rome par le Directeur général adjoint de la FAO chargé des Opérations, M. Daniel Gustafson, et le Vice-président de la BM chargé de la politique opérationnelle et des services aux pays, M. Hartwig Schafer.

L'accord vise à faciliter la coopération entre les deux entités, grâce notamment à de nouveaux outils dont l'objectif est de transmettre l'expertise technique de la FAO aux gouvernements dans le cadre des projets financés par la Banque mondiale.

Lors de la cérémonie de signature, les deux parties ont insisté sur le rôle essentiel joué par les partenariats en vue de réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, et en particulier sur l'utilisation de nouvelles modalités destinées à mobiliser plus rapidement l'aide de la FAO dans les pays membres.

« Face au défi de la réalisation des ODD, la pression qui pèse sur nous pour mieux collaborer et mieux aider les pays à accomplir leurs objectifs est de plus en plus importante.

Les outils adoptés aujourd'hui par la FAO et la Banque mondiale ouvrent la voie à de nouvelles opportunités et de nouveaux moyens de travailler ensemble», a rapporté la même source.

Ils contribueront à augmenter les ressources financières consacrées au développement, notamment dans le contexte de crises prolongées et dans celui des Etats fragiles, a indiqué M. Gustafson ajoutant que «cet accord type représente une étape importante en vue de renforcer notre engagement mutuel visant à fluidifier l'aide aux projets et à la rendre plus efficace pour chaque pays».

De son côté, M. Schafer a déclaré que «ceci est particulièrement pertinent dans le contexte de nos interventions d'urgence et en matière de soutien aux Etats fragiles.