Economie

Pétrole : Le Brent à moins de 50 dollars mercredi à Londres

Publié par DKnews le 07-06-2017, 18h11 | 64
|

Les prix du pétrole reculaient légèrement mercredi en cours d'échanges européens, peinant à confirmer leur rebond de la veille avant la publication des données officielles sur les réserves américaines.

A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 27 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de juillet cédait 20 cents à 47,99 dollars.

Les cours de l'or noir, qui avaient rebondi mardi en fin de séance, galvanisés par de premières estimations hebdomadaires sur les réserves américaines faisant état d'une baisse plus marquée que prévu des stocks de brut, étaient en léger recul mercredi avant la publication des données du Département américain de l'Energie (DoE).

«Selon l'API (American Petroleum Institute), les réserves américaines ont chuté de 4,6 millions de barils, ce qui excède les attentes des analystes», a noté un analyste. Les données de l'API, institut privé, paraissent avant celles du DoE, jugées plus fiables par les marchés et publiées en cours de séance européenne le mercredi.

Pour la semaine achevée le 2 juin, les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils pour les réserves de brut, une hausse de 900.000 barils pour les réserves d'essence, et une hausse de 500.000 barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.

Les baisses des réserves américaines publiées la semaine dernière n'avaient cependant pas suffi à redonner durablement de l'élan aux prix.

«Il y a plusieurs dangers qui pèsent sur la remontée des prix. Les marchés pourraient sous-estimer la remontée de la production américaine, les extractions pourraient reprendre plus vite que prévu en Libye ou au Nigeria, les tensions géopolitiques pourraient mettre à mal l'accord de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole)», ont énuméré les analystes.

L'Opep et ses partenaires se sont entendus fin mai pour renouveler jusqu'à fin mars 2018 leur accord de baisse de la production, accord dont la Libye et le Nigeria ont été dispensés.

Mais les tensions entre le Qatar et l'Arabie Saoudite, tous deux membres de l'Organisation, pourraient mettre à mal cet accord, vu par les marchés comme nécessaire au rééquilibrage de l'offre et de la demande, alors que la production américaine de pétrole de schiste devrait continuer d'augmenter.

Les cours du pétrole en légère baisse en Asie

Les cours du pétrole baissaient mercredi en Asie dans un marché peu animé, attentiste à l'approche d'événements politiques majeurs comme les élections britanniques ou le témoignage de l'ancien patron du FBI James Comey devant le Congrès.

Vers 04H40 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juillet, perdait trois cents à 48,15 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en août, cédait cinq cents à 50,07 dollars.

Le pétrole avait rebondi la veille sur les espoirs de voir les stocks reculer aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole sont déprimés depuis un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) fin mai qui n'est pas allé assez loin aux yeux du marché. Depuis, les prix ont baissé de 6%.

Les interrogations sur l'impact de la crise diplomatique entre le Qatar, petit producteur de pétrole membre de l'Opep, et cinq pays du Golfe emmenés par l'Arabie saoudite, membre dominant de ce cartel, pèsent aussi sur les cours, selon les analystes.

«C'est surtout vrai compte tenu de l'orage de tweets du président Trump sur le sujet la nuit dernière», a déclaré Greg McKenna, analyste chez AxiTrader.

La veille à la clôture, le WTI a progressé de 79 cents, à 48,19 dollars, au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a avancé de 65 cents, à 50,12 dollars, à l'Intercontinental Exchange (ICE).

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.