Béjaia : Extension prochaine du verger de cerisiers dans l'Akfadou

Publié par DKnews le 12-06-2017, 15h19 | 44

Le verger de cerisier, limité jusque là à 25/30 hectares dans les massifs de l'Akfadou, à 60 km à l'ouest de Bejaia, va être porté à plus de 300 hectares, a indiqué à l'APS le directeur de wilaya des services agricoles, qui escompte en faire un des premiers bassins nationaux de culture de la cerise.

«Les conditions favorables de froid qui caractérisent la région et l'engouement de ses agriculteurs augurent d'un développement spectaculaire de la culture», a-t-il précisé, indiquant que l'expérience de la saison actuelle en est le «meilleur gage».

«Avec 18 jours d'affilés de neige et l'humidité continue qui ont caractérisé l'hiver, le rendement a été au rendez vous, avec des pointes de production de prés de prés de 5 quintaux par arbre et une moisson globale d'environ 300 quintaux» s'est -t-il réjoui, relevant que pas moins de cinq variétés de cerise ont été mises ainsi sur le marché.

 «Des greffons d'origine allemande ont été distribués aux paysans qui en ont fait bon usage», a-t-il ajouté, mettant en exergue, dans ce contexte, l'appui des instituts agricoles spécialisés de la wilaya, notamment dans l'encadrement des producteurs, qu'il s'agisse de la conduite des vergers, du travail du sol, des plantations ou de la fertilisation.

«Le cerisier rapporte. Mais il est aussi très exigeant», a -t-il noté, soulignant qu'en tout état de cause, «la bonne graine est semée». Aussi pour soutenir cet élan, la décision a été prise pour étendre les superficies consacrées au cerisier mais aussi de multiplier les greffages du merisier qui se trouvent en abondance dans la région.

Une rencontre d'experts est attendue au mois d’août prochain pour détailler un plan d'action globale valable pour l'Akfadou certes, mais susceptible d'être répliqué dans d'autres zones de montagne à l’instar de Beni-Maouche ou Kendira, qui recèlent d'excellentes potentialités également.

Actuellement, le verger du cerisier s'étend sur une superficie d'environ 45 hectares produisant pas moins de 900 quintaux par an.