Revue des frets maritimes : Les frets secs en hausse, les pétroliers reculent

Publié par DKnews le 12-06-2017, 18h12 | 33

Les prix des transports de matières  premières sèches ont connu une petite hausse en fin
de semaine dernière,  tandis que les taux des pétroliers ont continué de reculer.

Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une  estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac  de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini  vendredi à 849 points, remontant après avoir atteint mardi son plus bas en  trois mois et demi à 818 points, contre 830 points une semaine auparavant.

«La hausse s'explique car les échanges entre l'Ouest de l'Australie et la  Chine ont repris, mais le marché peine encore à se reprendre avec le manque  d'activité au Brésil», déstabilisé par une crise politique, ont noté les  analystes du Baltic Briefing.

Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la  catégorie de navires «Capesize», forcés par leur taille imposante à  naviguer au  large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.438  points contre 1.374 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre  routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la  catégorie «Panamax» a terminé en hausse vendredi à 813 points, rebondissant  après avoir atteint mardi 783 points (au plus bas depuis sept mois et  demi), contre 792 points une semaine auparavant. 

Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six  routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de  chauffage, etc.), a terminé à 539 points vendredi, contre 554 points sept  jours auparavant.

L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur  dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini  vendredi à 702 points, au plus bas depuis plus de six mois, contre 742  points la semaine précédente. 

«Il est difficile d'être optimiste sur le court terme, avec la baisse de  la production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), un  programme de construction de navires toujours aussi actif, et des réserves  américaines de pétrole très élevées, alors qu'une baisse saisonnière de  l'activité se profile», ont prévenu les analystes de Howe Robinson.

«Dans ce contexte, certains affréteurs acceptent des prix plus bas que  leurs coûts opérationnels pour générer un peu de trésorerie», ont-ils  ajouté.