Russie : L'ISS ravitaillée par un vaisseau-cargo « Progress »

Publié par DKnews le 16-06-2017, 16h46 | 29

Un vaisseau-cargo inhabité "Progress",   transportant notamment du carburant, de l'eau et de l'équipement   scientifique, s'est amarré avec succès vendredi à la Station spatiale   internationale (ISS), selon l'agence spatiale russe "Roskosmos".

Porté par une fusée "Soyouz", le vaisseau-cargo "Progress MS-06" avait décollé mercredi du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Il s'est amarré avec succès à l'ISS à l'heure prévue.

Il transporte à son bord une cargaison pesant environ 2,5 tonnes, contenant notamment du carburant, de l'eau, du gaz comprimé, ainsi que des équipements pour des expériences scientifiques.

L'équipage actuel de l'ISS est composé du cosmonaute russe Fiodor Iourchtchikhine et des astronautes américains Jack Fischer et Peggy Whitson.

La Russie envoie vers l'ISS trois à quatre fois par an des vaisseaux habités, et à la même fréquence des appareils chargés de ravitailler les spationautes. Après avoir accompli leur mission, ils retombent normalement vers la Terre et se consument dans l'atmosphère au-dessus de l'océan Pacifique.  Les vaisseaux russes Soyouz sont le seul moyen de ravitailler l'ISS, mais aussi d'acheminer et rapatrier les équipages de la station orbitale, depuis l'arrêt des navettes spatiales américaines.

Seize pays participent à l'ISS, avant-poste et laboratoire orbital mis en orbite en 1998 qui a coûté au total 100 milliards de dollars, financés pour la plus grande partie par la Russie et les Etats-Unis.

 

Des scientifiques découvrent un antibiotique efficace contre des bactéries résistantes

Un nouvel antibiotique, efficace contre des bactéries résistantes aux anti-microbiens connus a été découvert par des scientifiques qui ont étudié un échantillon de terre prélevé en Italie. Baptisé "pseudouridimycine" (PUM), ce nouvel antibiotique, produit par un microbe a détruit un large éventail de bactéries, dont nombre sont résistantes, lors d'expériences en laboratoire. Il a également pu guérir la scarlatine chez des souris.

Cette découverte fait l'objet d'une publication jeudi dans la revue scientifique américaine Cell.

Le pseudouridimycine neutralise une enzyme essentielle à quasiment toutes les fonctions de chaque organisme, le polymérase. Mais son mécanisme diffère de celui de la rifampicine, une classe d'antibiotiques qui cible également cette même enzyme. Ce nouvel anti-microbien est ainsi dix fois moins susceptible de déclencher une résistance aux antibiotiques que ceux actuellement sur le marché. Le PUM a tué vingt espèces de bactéries en laboratoire et a surtout été efficace contre des streptocoques et des staphylocoques, dont plusieurs sont résistants à de multiples antibiotiques.

Des essais cliniques avec ce nouvel antibiotique pourraient démarrer dans les trois ans et être mis sur le marché d'ici dix ans, ont indiqué les chercheurs de l'université Rutgers-New Brunswick et de la firme italienne de biotechnologies Naicons.

Cette découverte montre une fois de plus que les bactéries se trouvant dans le sol sont la meilleure source de nouveaux antibiotiques, ont souligné les scientifique.