Durant la première quinzaine du Ramadhan : Plus de 20% des affaires de lutte contre la criminalité traitées

Publié par DKNEWS le 20-06-2017, 15h05 | 35

Plus de 20% des affaires liées à la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes ont été traitées durant la première quinzaine du Ramadhan, soit une hausse de 4.04% par rapport à la même période de l'année 2016, a révélé lundi le commissaire principal de la direction de la police judiciaire Abbad Ahcene.

Le commissaire principal a indiqué lors d'une conférence animée au Forum de la Sûreté nationale que 2 575 affaires d'atteinte aux personnes ont été enregistrées à la même période, dont 63.26% ayant impliqué 2 060 individus, ont été traitées. Concernant l'atteinte à la sécurité et aux biens, sur les 2 079 affaires enregistrées, plus de 30% ayant impliqué 784 individus ont été traitées. Le nombre d'affaires liées à la lutte contre la drogue est de 964 dont 93.78% ont été traitées, impliquant 1 134 individus.

S'agissant des affaires économiques et financières, 233 affaires ont été enregistrées dont 72.30% ont été traitées impliquant 310 individus. Selon M. Abbad, ce progrès en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes a été réalisé grâce aux «nouvelles mesures adoptées par le Haut Commandement de la Sûreté nationale pour la sécurité du citoyen notamment durant ce mois sacré». Pour sa part, le commissaire principal Karim Kemoun a évoqué la stratégie adoptée par la DGSN pour améliorer l'action policière afin d'atteindre le professionnalisme, particulièrement dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et la protection des droits de l'homme, indiquant qu'un service central de criminologie a été créé pour élucider toutes les affaires relatives à la criminalité avec des méthodes modernes.

La Sûreté nationale «s'emploie à améliorer le travail de la police, à travers la lutte contre la criminalité et la protection des droits de l'homme en application des conventions internationales signées par l'Algérie dans ce domaine notamment celles relatives à la protection des droits de l'enfant et de la femme et au rejet de la torture sous toutes ses formes», a-t-il affirmé. L'intervenant a mis en avant l'importance du soutien à formation et à la formation continue au profit des éléments de la police, rappelant que les périodes de formation ont été prolongées et qu'une nouvelle matière en rapport avec les droits de l'Homme a été introduite. Le secteur de la sécurité publique vise à renforcer le partenariat avec les différentes organisations internationales concernées, a souligné le commissaire principal.