DIVECO: adapter la formation dans le domaine de la pêche et l’aquaculture aux spécificités de chaque région

Publié par DKnews le 20-06-2017, 15h33 | 29

La réforme prévue dans le cadre du Programme d’appui à la diversification de l’économie en Algérie-pêche et aquaculture (DIVECO2) prévoit l’adaptation de la formation dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture aux spécificités de chaque région, a souligné mardi le directeur de l’Institut des techniques de pêche et d’aquaculture d’Oran (ITPA).

En marge d’un atelier d’étude d’ingénierie pédagogique dans les métiers de la mer et de l'aquaculture, organisé les 19 et 20 juin courant par les experts de DIVECO 2 au niveau de l’institut, Houari Kouicem a indiqué à l'APS qu’il est question d’adapter la formation dans les instituts et écoles de pêche aux spécificités de chaque région.

"Chaque région du pays a ses particularités qu’on doit prendre en compte", a-t-il expliqué, citant l’exemple d’Oran, qui connait une avancée dans le domaine de l’aquaculture, et Relizane dont la pêche continentale est très développée.

Des enseignants de différents établissement de formation, venus d'Alger, de Cherchel, de Beni Saf et d'Oran, ainsi que les responsables locaux du secteur de la pêche, dont le directeur de la pêche et le président de la chambre de la pêche, ont participé à cet atelier organisé pour discuter des améliorations à apporter dans le cadre de la réforme de l’appareil de formation dans le cadre du DIVECO2.

Pour sa part, Mohamed  Haouchine, expert DIVECO2 en biologie marine, a indiqué qu’un état des lieux a été fait s’agissant de la formation, ajoutant que la mise en œuvre des réformes préconisées se fera à partir de 2018.

DIVECO 2 est un programme financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 15 millions d’euros et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la pêche. L’objectif de l’Algérie, via le Plan national de développement de la pêche et de l'aquaculture (Aquapèche 2020) et de Diveco2, est d’atteindre une production aquacole de 100.000 tonnes de poissons par an, contre 5.000 tonnes actuellement.

Le renforcement de la pêche artisanale, le lancement du pescatourisme, la mise en place d’un Système d’information, sont, entre autres, des axes à concrétiser dans ce cadre, rappelle-t-on.