Le procès de plusieurs personnes accusées d'avoir participé à une tentative de coup d'Etat au Monténégro a été ajourné mercredi, la défense ayant demandé la récusation du procureur pour «partialité».
Parmi les quatorze suspects, qui risquent de lourdes peines de prison, figurent Andrija Mandic et Milan Knezevic, deux leaders du Front démocratique (FD), principal mouvement d'opposition.
«Le procureur exerce des pressions sur les accusés et leurs avocats.
Nous parlons de partialité absolue», a déclaré Milan Petrovic, un des avocats de la défense. Le procureur Milivoje Katnic a également publié des transcriptions d'une conversation entre un avocat et un des accusés qu'il était censé défendre.
«Nous sommes choqués par de tels agissements», a réagi Milan Petrovic. Après l'ajournement du procès, une décision doit être rendue jeudi sur la demande de récusation.
A la veille d'une élection générale en octobre 2016, la police monténégrine avait arrêté un groupe de Serbes, les accusant de planifier une attaque contre le Parlement et de vouloir s'en prendre au premier ministre d'alors, Milo Djukanovic.
