RAJA: Les causes palestinienne et sahraouie au centre de la première journée de l'Université d'été

Publié par DKnews le 29-07-2017, 15h29 | 39

La première journée de l'Université d'été du Rassemblement de la jeunesse algérienne (Raja), placée sous le thème «Raja pour la solidarité et le développement», a été consacrée aux causes palestinienne et sahraouie et aux droits des peuples palestinien et sahraoui à l'autodétermination et au recouvrement de leurs terres spoliées conformément aux résolutions de l'ONU.

Lors de cette rencontre organisée en hommage au défunt Kamel Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, l'ambassadeur palestinien, Louaï Aïssa a animé une communication au cours de laquelle il est revenu sur «les différentes étapes historiques franchies par la cause palestinienne jusqu'à la proclamation de l'Etat palestinien en Algérie en 1988», déplorant «la situation prévalant actuellement en Palestine notamment à Al Qods occupée».

L'ambassadeur palestinien a souligné que «les derniers développements enregistrés en Palestine témoignent du ferme attachement du peuple palestinien à ses droits légitimes et son droit à l'autodétermination et au recouvrement de son indépendance», appelant les pays arabes à poursuivre leur appui à la cause palestinienne.

L'ambassadeur de la RASD, Bouchraya Biyoune Hamoudi a pour sa part salué «les positions fermes de l'Algérie en faveur de la cause sahraouie depuis 1973, inébranlables même durant la décennie noire qu'elle a vécue».

«Le Maroc doit se conformer aux résolutions de l'Onu qui appellent à l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui», a souligné le responsable sahraoui, rappelant «l'échec des tentatives marocaines d'annexion du Sahara Occidental au double plan international et africain».

Au programme de la deuxième journée de l'Université d'été, un débat sur «les défis auxquels l'Algérie est confrontée» et des ateliers de travail sur «la démocratie participative et la vigilance environnementale», tandis que la troisième et dernière journée, coïncidant avec la journée internationale de la femme africaine (31 juillet), sera dédiée «aux acquis réalisés par la femme africaine dans divers domaines et les défis à relever».