L’avenir appartient aux réformes

Publié par Saïd Abdjaoui le 26-04-2014, 20h30 | 30

La campagne électorale a été menée à un rythme soutenu. Le verdict des urnes est maintenant connu. Quelle analyse à faire du scrutin ? Quelles perspectives pour l’après-présidentielle ? Pour en parler, pour en débattre, le quotidien DK NEWS a invité pour son forum M. Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR, ancien ministre et un des soutiens actifs du président candidat, Bouteflika.

M. Sahli est parvenu à la tête du parti à la fois par sa compétence, son militantisme et à une passation de pouvoir selon un contrat générationnel.Il est persuadé que le président de la République va créer les conditions du passage de témoin entre générations, comme il l’avait exprimé pour l’avenir. Effectivement, il est certain que le Président est en train de lancer la jeunesse sur le chemin de son apprentissage à la gestion politique, économique et administrative. Cela est visible et lisible au constat qu’il s’agit d’une nouvelle génération d’intellectuels de haute formation que le Président a décidé de faire connaître aux populations et à la communauté internationale pour rassurer sur la qualité de la relève. M. Sahli fait partie intégrante de cette nouvelle classe politique.

D’emblée, M. Sahli qualifie le choix qui s’est porté sur Bouteflika à partir de la maturité des populations qui savent maintenant comment lire les programmes, choisir entre les candidats, et se projeter à travers les visions sur l’avenir des différents candidats. Election honnête, libre, opposition libre et organisée, alternance garantie par la Constitution, presse libre, capacité de la société civile à faire des choix et à défendre les intérêts de la nation…

Le taux de participation obtenu est honnête, et il est même supérieur à ceux constatés lors des élections organisées dans les pays occidentaux. La légitimité acquise par le Président autorise celui-ci à engager l’avenir du pays, et à prendre des décisions qui lui paraissent les mieux à même de protéger les choix des générations futures. 

M. Sahli explique son engagement à soutenir le président Bouteflika. Il estime que pour le moment, seul le Président peut continuer  à mettre le pays à l’abris de toutes les menaces sous toutes formes et d’où qu’elles viennent. Il suffit de constater que l’Algérie est pratiquement le seul pays de la région à avoir été mis à l’abris des insécurités et des instabilités. 

M. Sahli trouve inconvenable et parfaitement illogique que des partis exigent la mise en place d’une phase de transition dans un contexte où vient de se tenir une élection présidentielle. A quoi peut servir une transition dans un contexte où il n’existe pas de crise politique ? Peut-on dire qu’il  a une crise politique  quand les populations et les partis politiques participent à des élections ? L’avenir appartient maintenant aux réformes que le Président avait annoncées. Les réformes peuvent être lancées et aboutir du fait que leur mise en œuvre va bénéficier d’une totale légitimité du Président.