Contusions : QUE FAIRE contre ces blessures ?

Publié par DKnews le 08-08-2017, 16h31 | 37

Une contusion est une blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans qu’il y ait déchirure de la peau. Elle se soigne habituellement sans intervention médicale, mais peut requérir des soins locaux et des médicaments contre la douleur.

Quels sont les symptômes des contusions ?

La région atteinte est sensible au toucher et douloureuse lorsque l’on bouge. Parfois, une tache bleu violacé apparaît, qui devient par la suite jaune ou verdâtre, signe d’un épanchement de sang (ecchymose) sous la peau.

Parfois, une poche de sang peut s’installer (hématome) et déformer la région atteinte. En général, les contusions guérissent sans complication. Il peut être nécessaire de s’assurer, auprès d’un médecin, de l’absence d’entorse ou de fracture.

Quelles sont les causes des contusions ?

Les contusions sont dues à des chocs ou des coups. Le heurt provoque des lésions des organes de la région blessée : fibres musculaires, tendons, petits vaisseaux sanguins, terminaisons nerveuses, etc. Les contusions sont très fréquentes chez les sportifs (la célèbre « béquille »).

Comment prévenir les contusions ?

Portez des protections pour les sports qui en requièrent. Avant de pratiquer un sport, une visite à un médecin du sport permettra d’adapter votre entraînement à votre morphologie et vos spécificités physiques ou médicales.

Les coups sur le tibia et la talonnade

Dans les sports de combat ou les sports collectifs, les coups sur le tibia ne sont pas rares. Dans ce cas, il faut refroidir immédiatement le tibia avec un spray réfrigérant ou, à défaut, une éponge imbibée d’eau glacée. La prévention de ces coups repose bien sûr sur l’utilisation de protège-tibias.

La talonnade est une douleur du talon suite à une chute ou à une réception brutale (saut, gymnastique, etc.). On la soulage en appliquant de la glace et un anti-inflammatoire local sous un pansement. Il faut éviter de poser le pied pendant deux jours et cesser le sport pendant deux à quatre semaines. Des talonnettes en mousse ou en silicone permettront de reprendre la marche en douceur.

Que faire en cas de contusion ?

Dans l’immédiat, limitez le gonflement en appliquant la règle « GREC » qui signifie :
G : Glace
R : Repos
E : Elévation du membre
C : Compression de la lésion avec un pansement compressif
L’application de compresses froides ou de poches de glace calme les douleurs et empêche la partie lésée d’enfler exagérément. Ne placez jamais de glaçons en contact direct avec la peau (risque de gelure), mais entourez-les de plastique et d’un linge, par exemple. La durée de l’application ne doit pas dépasser vingt minutes. Attendez ensuite vingt autres minutes, avant de recommencer. Après l’application de glace, entourez l’endroit blessé d’un pansement compressif pour empêcher le gonflement de progresser. Renouvelez les phases de refroidissement et de compression trois fois par jour, pendant deux jours.

Maintenez le membre blessé en position surélevée (au moins 45° pour la jambe), cela fait régresser le gonflement plus rapidement, ou l’empêche de s’aggraver.

Si la peau n’est pas lésée, vous pouvez appliquer des crèmes ou des gels anti-inflammatoires et antalgiques. En cas de douleur, on peut prendre un antalgique par voie orale.

Que fait le médecin en cas de contusion ?

Le médecin examine la région lésée. Il prescrit éventuellement des médicaments pour réduire la douleur et le gonflement. S’il suspecte une fracture, il prescrit des radiographies.

Quels médicaments contre les contusions ?

Les médicaments ne dispensent pas des mesures qui visent à limiter le gonflement : application de froid, élévation et mise au repos du membre blessé.

La prise orale d’un médicament antalgique permet de soulager la douleur, à condition d’éviter l’aspirine, qui pourrait aggraver les saignements. La plupart des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) destinés à traiter les contusions survenant après un traumatisme nécessitent une prescription médicale.

Des médicaments contenant des enzymes sont proposés en traitement d’appoint pour lutter contre le gonflement.

Leur intérêt n’a pas été réellement démontré. Si la peau ne présente pas de plaie, il est possible d’appliquer sur la zone lésée un traitement local pour soulager la douleur et limiter la formation d’un gonflement. Ces traitements antalgiques locaux contiennent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), seuls ou en association avec d’autres substances antalgiques.

D'autres traitements locaux contenant diverses substances telles que l’arnica, des anesthésiques locaux ou encore une substance proche de l’héparine (un anticoagulant naturel) peuvent également être utilisés sans prescription médicale.

En cas de persistance de la douleur ou du gonflement au-delà de trois jours, prenez un avis médical. Par ailleurs, il existe dans les pharmacies et les parapharmacies des sprays réfrigérants, ainsi que des produits de massage à appliquer sur les bosses.