Economie

Réunion de l'Opep : Le pétrole en légère hausse

Publié par DK News le 09-08-2017, 21h05 | 21
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Les cours du pétrole remontaient très légèrement mardi en fin d'échanges européens, après une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires producteurs non membres de l'OPEP.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre prenait 10 cents à 49,49 dollars.

La plus grosse information à ressortir de la réunion a été que l'Arabie saoudite voudrait limiter ses exportations vers l'Asie de 10%", a noté un analyste, citant des sources de presse.

"Les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur soutien pour le mécanisme de surveillance de l'accord et leur volonté de coopération pour atteindre leurs objectifs", a pour sa part affirmé l'Opep dans un communiqué, sans citer de mesure précise de la part de ces pays.

Quelques pays ne respectent pas leurs objectifs de production, fixés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires.

Mais les informations qui sont ressorties de cette rencontre n'ont pas convaincu les marchés, car les plans du l'Opep pour augmenter le niveau de respect des objectifs se heurte à une hausse de la production de nombreux pays", a expliqué un autre analyste.

 

Les cours du pétrole terminent en légère baisse à New York

Les cours du pétrole ont terminé en légère baisse mardi à New York alors que des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont réitéré leur engagement à limiter leur production et avant un rapport sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis.

Le baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a lâché 22 cents et clôturé à 49,17 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir oscillé entre pertes et gains tout au long de la séance.

Plusieurs pays membres ou non de l'Opep ont achevé mardi une réunion technique à Abou Dhabi au cours de laquelle ils ont promis de respecter les réductions de production qu'ils se sont imposées fin 2016 pour stimuler une remontée des prix.

Mais la production de certains pays a dépassé les objectifs ces derniers mois, laissant émerger des doutes sur la capacité de l'Opep à parvenir à ses fins. Visés, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur volonté de coopérer dans les mois qui viennent avec les instances de surveillance pour atteindre l'objectif d'un "respect total" de l'accord, selon un communiqué de l'Opep diffusé à l'issue de la rencontre.

"Les rumeurs et déclarations qui sont ressorties de l'Opep, relayées par les grandes agences financières, n'ont pas convaincu les investisseurs car les plans du cartel pour augmenter le niveau de respect des objectifs se heurte à une hausse de la production de nombreux pays", a toutefois estimé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

"La plus grosse information à ressortir de la réunion a été que l'Arabie saoudite voudrait limiter ses exportations vers l'Asie de 10%", a noté David Madden de CMC Markets.

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a indiqué vouloir réduire ses exportations de pétrole d'au moins 520.000 barils par jour en septembre, selon des sources de presse.

Toutefois, ont noté les analystes de Commerzbank, "on ne sait pas exactement de quel niveau de référence part l'Arabie saoudite".

Ryad avait déjà promis fin juillet de limiter ses exportations en août à 6,6 millions de barils par jour (mbj), contre plus de 7,2 mbj certains mois de 2016.

Le marché attendait par ailleurs la diffusion mardi après la clôture des estimations de la fédération professionnelle américaine API sur les niveaux de stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis avant les chiffres officiels diffusés mercredi en cours de séance.

Selon une médiane des prévisions d'analystes compilées par l'agence Bloomberg, les réserves de brut pourraient avoir reculé de 2,2 millions de barils, celles d'essence de 1,5 million de barils, et celles de produits distillés de 500.000 barils.

 

Le Brent à plus de 52 dollars hier à Londres

Les cours du pétrole augmentaient hier en cours d'échanges européens, encouragés par possible baisse des réserves américaines selon les données de l'API.

A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre gagnait 20 cents à 49,37 dollars.

Les cours de l'or noir remontaient un peu mais restaient confortablement ancrés dans une fourchette étroite qui limite les mouvements de prix depuis plus d'une semaine.

"Les réserves américaines de brut auraient reculé de 7,8 millions de barils la semaine dernière, selon l'API (fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute), mais cela n'a pas impressionné les marchés", a noté un analyste.

Les marchés attendront de voir si les données du Département américain de l'Energie (DoE), jugées plus fiables par les investisseurs, confirment cette baisse des réserves du premier consommateur mondial.

Les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2,2 millions de barils, de celles d'essence de 1,5 million de barils, et de celles de produits distillés de 500.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.

D'autre part, en conclusion de la réunion de certains des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Abu Dhabi, certains pays qui n'ont pas respecté leurs objectifs de baisse de production ont affirmé leur volonté de coopérer avec l'accord qui vise à rééquilibrer le marché en limitant l'offre mondiale.

 

Les cours du pétrole en légère baisse en Asie

Les cours du pétrole continuaient de reculer hier en Asie, les investisseurs doutant des capacités de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à respecter les quotas de production.

Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, perdait 14 cents à 49,03 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, cédait 20 cents à 51,94 dollars.

Plusieurs pays pétroliers, membres ou non de l'Opep, ont achevé mardi une réunion technique à Abou Dhabi au cours de laquelle ils ont promis de respecter des réductions de leur production pour stimuler une remontée des prix, selon un communiqué du cartel pétrolier.

L'Opep et d'autres pays partenaires ont décidé fin 2016 de réduire leurs extractions jusqu'en mars 2018 pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les cours.

"La question du respect par les pays Opep et non Opep de la réduction de leur production reste sujette à caution", a noté Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.

"Les prix plus forts encouragent la production de pétrole de schiste américain alors du point de vue des fondamentaux, il n'y a guère de motifs d'optimisme".

"Les estimations de la (fédération privée) API sur une baisse significative des stocks hebdomadaires de brut américain n'ont pas encouragé de nouveaux achats", a-t-il également relevé.

"Les marchés tiennent compte du fait qu'on approche la fin de la saison propice aux déplacements automobiles" aux Etats-Unis.

Le ministère américain de l'Energie doit publier les chiffres officiels sur l'état des stocks américains dans la journée.

Mardi à la clôture, le WTI a lâché 22 cents et clôturé à 49,17 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent a terminé à 52,14 dollars, en baisse de 23 cents.

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