Les jeunes d'Ain Defla otage de l'oisiveté : « No man's land »

Publié par Salim Ben. le 12-08-2017, 16h23 | 40

Se sont les mêmes scènes et les mêmes histoires qui se répètent à chaque saison d'été dans la wilaya d'Ain Defla, ou les jeunes des 36 communes ne trouvent pas quoi faire durant ces journées torrides du mois de juillet et Aout, faute de manque flagrant des lieux de distraction et loisirs.

C'est pendant les vacances d'été que l'ennui et l'oisiveté atteignent leur summum. Dans la commune d'Oued Djemaa, Ain Lechiekh, Ain Beniane, et Ain Torki à l'Est de la wilaya, la jeunesse est livrée à elle-même. Et pour cause, l'absence d'animation qui profiterait à cette frange de la société qui est du reste majoritaire dans la localité.

A Khemis Miliana, Miliana, Djendel, Bir Ouled Khelifa, Bordj Emir Khaled et sidi Lakhdar, les jeunes, ne pense a rien sauf a une virée a la plage avec des moyens a bord, sinon rien a faire dans ces villes durant cet été chaude. Le grand jardin et le centre culturel de la ville de Khemis Miliana qui accueilli des centaines de jeunes durant l'été sont toujours fermé devant eux.

Pourtant le Wali les a visité et a donné des instructions pour qui seront ouvert au public, mais aucune cloche positive n'a sonné jusqu'à ce jour. Il s'agit donc d'une région où la vie des jeunes est synonyme d'ennui. « Les vacances scolaires semblent parti dans un vide flou » Expliquent des jeunes lycéens de Khemis Miliana,

« On se demande déjà comment on va passer ces derniers jours du mois d'Aout ? », s'interrogent d'autres. Selon nos sources, la majorité de ces jeunes sont des parents et des familles qui ne peuvent pas se permettre des vacances ailleurs. Les cafés maures restent la seule destination de ces jeunes qui passent leurs journées à parler de tout et de rien.

En plus, en été, les journées, aussi bien que les soirées sont très longues. Peut etre dans quelques régions comme Arib, Rouina, Oued Chorfa, Zedine, Djelida et Ain Defla, les jeunes s'aventurent pour des picnics dans les barrages, mais le risque reste évident dans ces lieux non surveillés.