Economie

Tunisie : Le gouvernement table sur un taux de croissance entre 3 et 3,5 % pour 2018

Publié par DK News le 13-08-2017, 20h36 | 17
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Le gouvernement tunisien projette un taux de croissance variant entre 3 et 3,5% pour 2018, a annoncé le conseiller économique auprès de la présidence de l’exécutif tunisien M. Faycal Derbal.

"Le gouvernement œuvre à réaliser cet objectif pour faire de 2018 l’année de la relance économique en Tunisie", a-t-il précisé dans un entretien accordé à la radio tunisienne "Express FM".

Dans ce sens, il a fait état de l’adoption d’une batterie de mesures dans le cadre du projet de loi des finances portant essentiellement sur la réalisation de la justice fiscale.

IL a précisé que le gouvernement veillera à l’élargissement de l’assiette fiscale pour englober les professions libérales et à lutter contre l’évasion fiscale.

Le gouvernement n’a pas l’intention de réviser à la hausse les impôts sur les sociétés, mais il procédera à l’augmentation de 1% de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour renflouer les caisses de l’Etat à hauteur de 300 millions de dinars (107 millions d’euros).

Au terme d’une récente mission en Tunisie, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) avait fait remarquer que les perspectives de "l’économie tunisienne s’améliorent lentement", en dépit de certains défis qui subsistent, relevant que la croissance est en voie d’atteindre 2,3 % en 2017, soutenue par la reprise dans les phosphates, l’agriculture et le tourisme.

Selon elle, la vigueur de la consommation, impulsée par les augmentations salariales, a des conséquences inflationnistes (l’inflation sous-jacente a grimpé à 5,5 %en juin) et entraîne un creusement des déficits budgétaire et extérieur au demeurant déjà élevés.

Cette dynamique, a averti la même source, exerce des pressions à la baisse sur la monnaie locale( dinar tunisien), rappelant que la dette publique et la dette extérieure se sont hissées respectivement à 65 % et 73 % du PIB, en juin.

Elle a aussi appelé les autorités tunisiennes à une poursuite du resserrement de la politique monétaire et de l’assouplissement du taux de change en vue de réduire les déséquilibres macroéconomiques persistants.

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