Economie

Le pétrole en légère baisse en Asie

Publié par DK News le 14-08-2017, 20h43 | 28
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Les cours du pétrole reculaient légèrement hier en Asie, les marchés s'inquiétant de l'aggravation des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord autour de ses ambitions nucléaires.

Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, perdait un cent à 48,81 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, cédait huit cents, à 52,02 dollars.

"La Corée du Nord devrait continuer de faire les gros titres et être un des facteurs déterminants des tendances du marché", a déclaré le cabinet Capital Economics. Les investisseurs vont regarder de près les minutes d'une réunion de la Réserve fédérale américaine qui doivent être publiées mercredi dans l'espoir d'y déceler des indices sur le calendrier d'une prochaine hausse des taux américains, ajoute Capital Economics.

Toute augmentation des taux renforce le dollar, ce qui a pour effet de renchérir les achats de pétrole pour les investisseurs munis d'autres devises, l'or noir étant libellé en monnaie américaine. "Nous nous attendons toujours à ce que la Fed attendent décembre pour augmenter à nouveau les taux".

Vendredi à la clôture, le WTI a terminé à 48,82 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), prenant 23 cents.

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent a fini à 52,10 dollars, en hausse de 20 cents.

 

Le pétrole ouvre en baisse à New York

Les cours du pétrole ont ouvert en baisse hier à New York, souffrant des craintes de voir faiblir la demande chinoise d'or noir.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, reculait de 20 cents, à 48,62 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Il y a quelques inquiétudes sur une baisse de la demande chinoise", a mis en avant Phil Flynn de Price Futures, estimant que cela "faisait pression sur les prix".

Sam Sinclair, analyste chez Inenco, relevait également "l'annonce de données montrant un ralentissement de l'activité des raffineries chinoises, vue comme un baromètre clef de la demande asiatique".

Le dynamisme de la demande chinoise est l'un facteurs venus au secours des prix ces deniers mois, a expliqué Phil Flynn.

Le repli des cours a toutefois été limité par la perception d'un retour des obstacles sécuritaires à la bonne marche des extractions d'or noir en Libye.

"Il y a des problèmes de sécurité et 30% de la production de pétrole (d'un important champ pétrolifère) est à l'arrêt", a rapporté Phil Flynn.

La Libye, pays riche en pétrole, a été exempté de quotas de production, bien qu'elle fasse partie, avec le Nigeria, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a décidé de limiter ses extractions jusque mars 2018 afin de faire remontrer les cours.

Les analystes de Commerzbank ont eux mis en avant la situation politique du Venezuela, troisième fournisseur de brut aux Etats-Unis.

Le Venezuela vit sa pire crise politique depuis des décennies, marquée par les pénuries d'aliments et les manifestations.

Mais la situation pourrait encore empirer alors que se profile le spectre d'un défaut de paiement.

 

Le Brent à plus de 51 dollars hier à Londres

Les prix du pétrole baissaient un peu hier en cours d'échanges européens, les investisseurs débutant la semaine sur une note prudente dans un marché toujours lesté par l'offre surabondante d'or noir.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre cédait 22 cents à 48,60 dollars.

Mercredi dernier, les cours avaient tenté de rebondir, un mouvement déclenché par l'annonce d'une baisse plus forte qu'attendu des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis. Le cours du Brent était même monté à son niveau le plus élevé en deux mois et demi, à 53,64 dollars. Mais les cours du Brent comme du WTI ont terminé vendredi sur une deuxième baisse hebdomadaire consécutive, a relevé un analyste chez CMC Markets. En effet, la surabondance de l'offre mondiale continue de plomber les marchés.

Pour rappel, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont mis d'accord pour limiter leur production jusqu'a mars 2018 a raison de 1,8 millions de baril/j.

En outre, la production américaine reste aussi abondante et sur une trajectoire de croissance, comme l'a montré la hausse du nombre de puits de forage aux Etats-Unis en activité la semaine dernière, ont rapporté des analystes.

Les cours du brut souffraient également hier de "l'annonce de données montrant un ralentissement de l'activité des raffineries chinoises, vue comme un baromètre clef de la demande asiatique, selon des analystes.

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