Economie

Les cours du pétrole remontent légèrement en Asie

Publié par DK News le 15-08-2017, 21h03 | 15
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Les cours du pétrole peinaient à remonter la pente hier en Asie, plombés par les craintes d'un affaiblissement de la demande chinoise et le renforcement du dollar.

Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, prenait quatre cents à 47,83 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, gagnait huit cents, à 50,81 dollars.

"Les marchés ont reculé de 2% durant la nuit à cause de données chinoises maussades et d'un dollar plus fort" qui renchérit les achats des investisseurs munis d'autres devises, a déclaré Stephen Innes, analyste chez OANDA.

Après avoir résisté au premier semestre, la deuxième économie mondiale affiche des marques de fatigue. La production industrielle en Chine a fortement ralenti en juillet, s'essoufflant à l'unisson des ventes de détail et du marché immobilier.

"Les marchés des matières premières sont sur les dents depuis la semaine dernière et les chiffres montrant la modération des échanges chinois, alors le net déclin de la production industrielle va continuer à peser en négatif", a-t-il ajouté.

Les investisseurs vont aussi scruter les estimations privées des stocks de brut américain de l'API qui doivent être publiés mardi avant les chiffres officiels mercredi du département américain de l'Energie. Lundi à la clôture, le WTI essuyé une perte de 1,23 dollar à 47,59 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent a fini à 50,73 dollars, en baisse de 1,37 dollar.

 

Les prix du pétrole reculaient légèrement hier à Londres

Les prix du pétrole reculaient légèrement hier en cours d'échanges européens, après une nette baisse la veille alors que les marchés commencent à s'inquiéter d'une demande mondiale moins robuste qu'attendue.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 50,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de septembre cédait neuf cents à 47,50 dollars.

Les prix ont atteint leur plus bas depuis trois semaines, à 50,44 dollars pour le Brent, et à 47,34 dollars pour le WTI.

"Les prix se sont stabilisés mardi, mais ils ont reculé de près de 2,5% la veille", s'est inquiété Henry Croft, analyste chez Accendo Markets. Les données des raffineries chinoises, qui ont utilisé moins de pétrole brut que prévu en juillet, avaient inquiété les marchés lundi.

Mais la demande américaine, dont la vigueur cet été a permis d'écluser les abondantes réserves des Etats-Unis, pourrait elle aussi commencer à flancher.

"La demande américaine de brut ralentit normalement en septembre, et quand on ajoute une production qui augmente, cela devrait faire augmenter les exportations des Etats-Unis", ont commenté des analystes de JBC Energy Markets.

Les analystes observeront donc avec une attention particulière les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées par le Département américain de l'Energie (DoE) mercredi en cours de séance européenne.

Pour la semaine achevée le 11 août, les stocks de brut pourraient avoir reculé de 3,6 millions de barils, ceux d'essence de 950.000 barils, et ceux de produits distillés de 250.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg. La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses propres données mardi après la clôture européenne.

 

Le pétrole ouvre en baisse hier à New York à 47,30 dollars

Les cours du pétrole ont ouvert en baisse hier à New York, poursuivant leur net recul de la veille au moment où les inquiétudes sur la production libyenne s'estompent et avec l'anticipation d'une progression des extractions américaines de schiste.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, cédait 29 cents à 47,30 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Surprise, surprise, la Libye revient à une situation où elle peut expédier ses exportations", a mis en avant un analyste de Mizuho Securities USA.

Le champ pétrolifère libyen du Sharara est, selon des informations de presse, l'objet de fréquents arrêts ponctuels de production du fait des troubles politiques.

La veille, des analystes s'étaient ainsi fait l'écho d'informations indiquant que la production y avait été réduite, une situation qui semblait s'améliorer mardi.

En outre, des experts de Commerzbank ont rapporté que "le raffinage (en Chine) est tombé à 10,7 millions de barils par jour en juillet, son niveau le plus faible depuis septembre 2016".

De son côté, "la demande américaine de brut ralentit normalement en septembre, et quand on ajoute une production qui augmente, cela devrait faire augmenter les exportations des Etats-Unis", ont commenté des analystes de JBC Energy Markets.

Le mois prochain, la production américaine pourrait en effet être tirée par une nouvelle hausse des extractions de pétrole de schiste.

La production de pétrole non-conventionnel devrait progresser de 117.000 barils par jour en septembre dans les principales régions productrices, selon les estimations d'un rapport du département de l'Energie (DoE) publié lundi.

Les analystes observeront donc avec une attention particulière les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées par le DoE mercredi en cours de séance.

Pour la semaine achevée le 11 août, les stocks de brut pourraient avoir reculé de 3,6 millions de barils, ceux d'essence de 950.000 barils, et ceux de produits distillés de 250.000 barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg.

 

Les cours du pétrole terminent en baisse à New York

Les cours du pétrole ont terminé en baisse lundi, emportés par les craintes d'un affaiblissement de la demande chinoise de brut.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a essuyé une perte de 1,23 dollar à 47,59 dollars sur le contrat pour livraison en septembre, au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Le marché est déçu par les informations indiquant que la demande de brut en Chine en juillet était nettement plus faible que son niveau de juin, et craint que cela ne finisse par toucher le reste du marché", a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

Sam Sinclair, analyste chez Inenco, pointait lui aussi "le ralentissement de l'activité des raffineries chinoises, vue comme un baromètre clef de la demande asiatique".

"La production des raffineries chinoises a augmenté de 0,4% en juillet par rapport à juillet 2016.

A 10,71 millions de barils par jour, la production n'avait pas été aussi faible depuis septembre 2016", ont détaillé les analystes de PVM.

La demande chinoise de brut, jusque là dynamique, faisait partie des éléments apportant du soutien au marché.

Les investisseurs essaient également de jauger la soif chinoise d'or noir en évaluant l'état de santé de son économie.

"Les dernières données sur la production industrielle de la Chine et le montant de l'investissement dans le pays montrent que la croissance faiblit, et arrive en deçà des attentes, ce qui nourrit les craintes d'une demande mondiale de pétrole faible", a noté David Madden, analyste chez CMC Markets.

La production industrielle en Chine a fortement ralenti en juillet, s'essoufflant à l'unisson des ventes de détail et du marché immobilier.

Dans ce contexte, "le marché a ignoré les informations venant de Libye", a estimé Andy Lipow.

"Il y a des problèmes de sécurité et 30% de la production de pétrole (d'un important champ pétrolifère) est à l'arrêt", a rapporté Phil Flynn.

La Libye, pays riche en pétrole, a sombré dans le chaos depuis la chute du colonel Kadhafi fin 2011: plusieurs autorités rivales et des myriades de milices se disputent le pouvoir.

Malgré la guerre civile le pays avait réussi depuis fin 2016 à rouvrir les vannes de brut.

Comme le Nigeria, la Libye a été exempté de quotas de production, bien que tous deux fassent partie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a décidé de limiter ses extractions jusque mars 2018 afin de faire remontrer les cours.

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