Le pétrole ouvre en légère hausse hier à New York

Publié par DK News le 16-08-2017, 20h57 | 26

Les cours du pétrole montaient légèrement peu après l'ouverture hier à New York, aidés par l'optimisme du marché sur une décrue des stocks aux Etats-Unis juste avant les chiffres officiels du département américain de l'Energie (DoE).

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, avançait de 16 cents à 47,71 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours ont hésité quelques minutes à l'ouverture avant de passer dans le vert.

"On voit un peu de hausse avant les chiffres officiels des stocks", a mis en avant un analyste de ClipperData.

"Les chiffres de la veille de l'API (American Petroleum Institute) ont montré une baisse très importante" des réserves. Chaque semaine, les estimations de la fédération privée API précédent d'une journée les chiffres officiels du DoE, plus complets et jugés plus fiables.

"La baisse notée par l'API soutient la théorie que la stabilisation des réserves américaines, qui étaient surabondantes, est en cours", ont noté les analystes de Commerzbank.

Les stocks américains de brut ont baissé six semaines d'affilée, ce que le marché a interprété comme le signe que les efforts de limitation des extractions engagés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs depuis le début de l'année commençaient à porter leurs fruits.

Pour la semaine achevée le 11 août, les stocks de brut pourraient avoir reculé de 3,4 millions de barils, ceux d'essence de 900.000 barils, et ceux de produits distillés auraient stagné, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg et relevé mercredi à l'ouverture à New York.

Malgré des analystes confiants sur une nouvelle baisse des réserves américaines, le marché ne faisait "rien d'exceptionnel au moment où l'on voit des craintes sur les problèmes avec la Libye se dissiper", a expliqué un analyste.

Depuis la fin du week-end, les investisseurs se faisaient l'écho d'une réduction de l'exploitation de l'important gisement pétrolier d'al-Sharara "à cause de problèmes sur le champ pétrolifère et du fait d'un conflit sur le paiement des salaires des ouvriers du port qui chargent le pétrole sur les cargos", ont expliqué des analystes de Commerzbank.

Mais désormais la production serait repartie et aurait atteint 230.000 barils mardi contre 200.000 dimanche selon l'agence Bloomberg citant des sources proches.

En proie à la situation en Libye fait repartir depuis plusieurs mois sa production de brut.

Comme le Nigeria, les deux pays ont été exemptés de quotas de production par l'Opep.