Les representant de la santé des cinq pays du corridor Abidjan-Lagos (Côte d'Ivoire, Nigeria, Bénin, Ghana et Togo) sont réunis à Lomé pour discuter des moyens de mettre en oeuvre un dispositif de surveillance et de riposte aux maladies épidémiologiques, notamment Ebola, méningites, fièvre de Lassa. "Nous sommes réunis pendant trois jours pour partager nos données frontalières.
Chacun pays a identifié une ou deux maladies potentiellement dangereuses. Reste à réfléchir à des actions concertées et solidaires", a indiqué Idrissa Koné, le secrétaire exécutif de l'Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL).
M. Koné a proposé la création d'une cellule sous-régionale de surveillance, une proposition soutenue par Lucile Imboua, représentante de l'OMS au Togo, qui a préconisé que la surveillance soit rigoureuse aux frontières qui enregistrent des flux migratoires importants.
Cette rencontre de trois jours organisée en collaboration avec le ministère togolais de la Santé et de la Protection sociale, s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement des Etats membres, notamment la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria sur les questions sanitaires.
L'OCAL est une institution intergouvernementale sous régionale créée le 30 avril 2002 par les cinq chefs d'Etats de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria pour apporter une réponse aux préoccupations frontalières notamment la facilitation de la libre circulation des personnes et des biens, la lutte contre le VIH/SIDA et autres menace sanitaires le long du corridor Abidjan-Lagos.