Le Brent stable jeudi en cours d'échanges européens

Publié par DK News le 18-08-2017, 21h46 | 21

Les prix du pétrole sont restés stables jeudi en cours d'échanges européens, tiraillés par à la fois la baisses des réserves de brut et la hausse de la production américaine, affaiblis par la publication des données sur les réserves la veille qui ont fait état d'une nouvelle hausse de la production.

Ce matin, le baril de Brent de la mer du Nord valait 50,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, gagnant un cent par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) cédait sept cents à 46,71 dollars.

Le WTI a atteint son plus bas en un peu plus de trois semaines, à 46,56 dollars. Les marchés n'ont pas réagi aux données du Département américain de l'Energie (DoE) publiés mercredi, qui ont pourtant fait état d'une nouvelle baisse des réserves de brut.

Cette baisse a été établie à 8,9 millions de barils.

En revanche, les analystes se focalisent plutôt sur la hausse de la production. La production américaine de brut a augmenté de 79.000 barils par jour (b/j) et dépasserait donc 9,5 millions b/j.

Par ailleurs, la baisse des réserves de brut ne suffit plus à rassurer les investisseurs, alors que les congés d'été, saison de forte demande pour les transports et les climatiseurs, s'achèvent.

Selon les analystes, la demande est habituellement moins forte en septembre et en octobre.

 

Le pétrole rebondit en Asie à 50,52 dollars

Les cours du pétrole rebondissaient jeudi en Asie sous l'effet d'achats à bon compte après le net recul de la veille.

Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, prenait 14 cents à 46,92 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, gagnait 25 cents, à 50,52 dollars.

Le pétrole a perdu près de 2% mercredi en dépit d'une énorme baisse des stocks américains de brut, les investisseurs choisissant de s'inquiéter plutôt de la hausse de la production américaine d'or noir.

D'après le département américain de l'Energie, les extractions de pétrole, notamment de pétrole de schiste, se sont nettement reprises depuis l'automne et s'approchent de nouveau des records atteints en 2015 en plein boom des hydrocarbures non-conventionnels.

Mercredi à la clôture, le WTI a perdu 77 cents à 46,78 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent a fini à 50,27 dollars, en baisse de 53 cents.