Que le meilleur l’emporte

Publié par Said Abjaoui le 27-04-2014, 19h32 | 38

De Tébessa par la naissance à Tizi Ouzou, Azzedine Aït Djoudi, a commencé par le rôle de joueur dans équipe de la JSK puis plus tard, d’entraîneur de cette équipe. Une ascension accompagnée par une formation supérieure dans les technologies des sports, ce qui lui a permis d’acquérir le diplôme universitaire à Bac +5.

Ça tombe bien quand il est sollicité par exemple pour dresser un bilan, de fournir des analyses axées dans le domaine des sports et plus particulièrement du football. La rationalité du discours permet d’éviter les émotions et de ne pas se laisser disperser.

M. Azzedine Aït Djoudi, a évolué comme joueur dans les équipes de football de la JSK, du Hydra AC et de l’ES Ben Aknoun.En tant qu’entraîneur doté d’un diplôme universitaire à l’ISTS, il avait commencé par diriger le SSSA, puis l’ESM Boudouaou, l’USMA, le CRB, l’ESS et enfin la JSK pour ce qui concerne les clubs algériens. Entre-temps, il avait acquis une dimension internationale en coachant en Tunisie le club de Sfax, et au Maroc les équipes de Fès, d’Oujda et d’Aghrib.

Malgré l’insistance marocaine pour continuer à jouer son rôle d’entraineur au Royaume, il a préféré répondre à l’appel de son ancienne équipe de la JSK dont on disait qu’elle était en perdition. Ce club est maintenant revenu à sa capacité de jouer les grands rôles, ou plutôt à rejouer les grands rôles. Aït Djoudi a donc traversé de part en part le Maghreb.

N’oublions pas que son CV comporte également le passage par l’exercice de la fonction d’entraîneur adjoint de l’équipe nationale et d’entraîneur de l’équipe olympique de football. C’est un riche parcours qu’il a traversé quand on rappelle qu’il est également issu de la presse, qu’il a créé une revue des sports et même une chaîne TV «Stade news».

Des leçons doivent être tirées de l’issue du match joué contre l’Arba, perdu par la JSK, même si sur un score qui pourrait donner une relative satisfaction compte tenu quand même que l’attaque de la JSK a marqué trois buts. Pour lui, perdre par 4 à 3 ou 3 à 0, c’est du pareil au même car le match est perdu. L’état d’esprit du club intègre qu’il y a défaite et non un score honorifique. L’équipe de la JSK se prépare à la finale du match de coupe de l’Algérie. Que le meilleur gagne et que le vainqueur soit félicité.