Etre enceinte après 40 ans implique automatiquement l'accroissement de plusieurs risques et requiert, une attention bien particulière. Pour la bonne santé de la maman et du bébé, le suivi de grossesse est forcément plus pointilleux. Voici quelques conseils pour vivre votre grossesse avec sérénité.
UN SUIVI MÉDICAL ADAPTÉ
« Un suivi tout particulier, affirme le Dr Jean‑Michel Allouch, gynéco-obstétricien. Car les futures mamans de 40 ans et plus, pour la plupart en bonne forme fort heureusement, connaissent néanmoins plus de complications que les autres.
Si une fatigue générale, des troubles veineux, sont les petits maux que l'on constate le plus fréquemment, l'hypertension artérielle ou encore le diabète sont des pathologies qui doivent être surveillées de près. On recommande une échographie de datation vers neuf semaines d'aménorrhée (sept semaines de grossesse) pour éviter une fausse couche précoce. »
LES EXAMENS COURANTS
On dépiste la trisomie 21 et d'autres soucis possibles via une échographie à la 12e semaine d'aménorrhée et un dosage sérique (dosage sanguin d'hormones d'origine placentaire) à la 15e semaine, afin de détecter suffisamment tôt les malformations. En fin de grossesse, une échographie supplémentaire est souvent pratiquée pour vérifier la croissance du bébé et la quantité de liquide amniotique.
Il est également nécessaire de faire contrôler le rythme cardiaque du fœtus par un monitoring pour dépister une éventuelle souffrance. La recherche du diabète gestationnel est faite au 2e trimestre, par une ingestion peu agréable de 75 g de glucose et par la mesure de la glycémie à 120 minutes.
LE CAS PAR CAS
Selon l'état de santé de la future maman (maladies chroniques, antécédents gynécologiques, style de vie...), le médecin prescrira certains examens complémentaires tout au long des neuf mois. Dans tous les cas, le maintien du rythme de consultation mensuelle est indispensable.
