La relation sportif-parent reste la seule qui est constante pendant toute la carrière du sportif, quel que soit le niveau de participation ou d’influence du parent, a indiqué le directeur général adjoint et directeur du département Education de l’AMA (l'Agence mondiale antidopage), Rob Koehler, en marge du forum sur le leadership sportif pour les femmes d’Afrique et d’Asie, tenu à Kigali au Rwanda.
« Les entraîneurs et le personnel d’encadrement changent souvent, et les sportifs û particulièrement les plus jeunes û se tournent vers leurs parents comme premier point de contact sur de nombreux sujets», a souligné, Koehler, estimant qu'à partir de ce constat, les parents doivent constamment surveiller l’environnement de leur enfant afin de découvrir les facteurs de risque potentiels.
Pour intégrer cette idée, l'agence mondiale antidopage a élaboré une publication qui constitue un outil éducatif le plus récent intitulé « Guide du sport propre à l’usage des parents». Cette brochure vise à informer les parents sur des sujets essentiels, afin qu’ils puissent contribuer au développement de sportifs propres en prévenant l’usage des substances et des méthodes interdites dans le sport.
« C'est un point de départ qui fournit aux parents les bons renseignements sur le sport propre et la lutte antidopage.
C’est une référence pouvant amener les parents à s’informer davantage», a fait remarquer le représentant de l'AMA, expliquant que la recherche actuelle en sciences sociales indique que les parents sont des personnes qui ont beaucoup d’influence sur les jeunes sportifs.
Le même responsable a précisé que c'est les parents qui façonnent l’éthique personnelle de leurs enfants, éthique qui guide ensuite leurs comportements et leur manière d’envisager le sport pendant toute leur carrière.
Selon la recherche effectuée jusque-là, les parents, en tant que groupe, n’ont pas assez de connaissances sur la lutte contre le dopage. «C’est pourquoi il est important qu’ils soient les premiers visés par l’éducation sur cette lutte.