2 objectifs ratés en l'espace de deux semaines, Alcaraz sur la sellette

Publié par DKnews le 06-09-2017, 15h52 | 31

Ayant échoué à qualifier la sélection nationale A', composée de joueurs locaux au Championnat d'Afrique des nations CHAN-2018, le sélectionneur national l'Espagnol Lucas Alcaraz a encore une fois failli dans sa mission avec une élimination sans gloire des Verts de la Coupe du monde 2018 en Russie.

Battue à la surprise générale mardi soir à Constantine par la Zambie (1-0), l'Algérie reste scotchée à la dernière place au classement du groupe B, dominé par le Nigeria (1e, 10 pts).

La situation est d'autant plus dramatique puisque les Verts ont enchainé un troisième revers de rang dans ces qualifications en quatre matchs.

Engagé dans le but de relancer une équipe qui restait sur une élimination dès le premier tour de la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon, Alcaraz est plus que jamais sur la sellette, estiment les observateurs, alors que d'autres réfutent toute idée d'un changement au niveau de la barre technique, d'autant que l'équipe nationale en est à son troisième coach depuis le début de la campagnes qualificative du mondial en octobre 2016, une instabilité qui a fini par se répercuter négativement sur les Verts.

Appelé à évoquer son avenir suite à cette nouvelle débâcle, Alcaraz a écarté l'idéede quitter son poste, lors du point de presse tenu à l'issue du match face aux «Chipolopolo».

«Non, je ne vais pas démissionner. Je suis convaincu qu'on va améliorer la situation. Et pour s'améliorer, il faut travailler. L'objectif pour lequel j’ai été engagé par la FAF n’était pas d’aller au mondial. La situation de l’équipe était déjà compliquée avant même mon arrivée.

Mon objectif est d’aller à la Coupe d’Afrique des nations», a-t-il indiqué. Toutefois, même s'il n'a pas l'intention de fuir ses responsabilités, Alcaraz pourrait connaitre le même sort que ses prédécesseurs : le Serbe Milovan Rajevac et le Belge Georges Leekens, «sacrifiés» quelques mois seulement après leur prise de fonctions.

Le président de la fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi, élu le 20 mars dernier, et qui voyait en la personne d'Alcaraz comme celui qui est capable de mener la sélection à bon port, s'est heurté à la vérité du terrain : des joueurs sans âme et un entraineur impuissant, estiment les observateurs, au regard des deux derniers matchs disputés.

Même s'il ne s'agit par d'un foudre de guerre, la Zambie a fini par lever le voile sur les carences d'une équipe algérienne devenue l'ombre d'elle-même.

Et pourtant, l'équipe zambienne avait toujours réussie aux Algériens aux qualifications du mondial, que ce soit en 1986 ou encore en 2010. Désormais sous pression, le président de la FAF, n'est pas en reste, puisqu'il est appelé à justifier son choix d'engager Alcaraz, dont les résultats ne sont pas en sa faveur.

Reste maintenant à connaitre la position de Zetchi devant la colère des supporters algériens, qui réclament haut et fort un changement radical à tous les niveaux de cette équipe nationale, qui avait tant procuré de la joie à tout un peuple dans un passé récent.