Oran : établir un état des lieux des zones industrielles et une feuille de route, une nécessité

Publié par DKnews le 08-09-2017, 15h08 | 113

Le wali d'Oran, Mouloud Chérifi, a insisté sur l'établissement d'un état des lieux des zones industrielles et une feuille de route, lors d’une visite jeudi aux zones industrielles d’Es-Sénia et de Hassi Ameur.

Le règlement des problèmes des zones industrielles et d’activités passe d’abord par la prise en charge des missions basiques comme la réparation de la voirie, celle de l’éclairage public et le renforcement de la sécurité, entre autres, a-t-il souligné, mettant l’accent sur un diagnostic de la situation de ces zones et l'élaboration d'une feuille de route pour apporter solutions à tous les problèmes.

Après avoir passé en revue la situation dans laquelle se débattent les zones industrielles, il a relevé, entre autres, la détérioration des réseaux d’assainissement et d’évacuation des eaux pluviales, de l’éclairage public et du réseau routier, le wali a déclaré en substance «que les actions urgentes ne doivent pas être soustraites de la prise en charge globale de la situation des zones industrielles».

L'autre problème soulevé lors de cette visite concerne l’absence de stations d’épuration au niveau des entreprises polluantes. A Hassi Ameur, les responsables de la gestion de cette zone industrielle ont préconisé la réhabilitation des réseaux de voirie, d’assainissement et d’éclairage public et la réalisation d’une station de relevage, ainsi que des stations de traitement des eaux au niveau des entreprises polluantes.

A noter qu’un réseau d’assainissement de 10.010 mètres linéaires existe dans cette zone, mais qui n’est pas fonctionnel, car se trouvant dans un état de dégradation à 100% et que la station de relevage des eaux usées est également à l’arrêt.

Quant à l’éclairage public, sur les 122.000 mètres linéaires de ce réseau, seuls 31.900 mètres linéaires sont fonctionnels. En outre, il y a un manque flagrant de postes transformateurs et de candélabres.

Les responsables ont indiqué que 540 millions de dinars sont nécessaires pour solutionner ces différents problèmes de cette zone. Même topo à la zone industrielle d’Es-Sénia dont le réseau d’assainissement n’est plus fonctionnel, avec une station de relevage sous dimensionnée et à l’arrêt. Cette zone manque également de station d’épuration et son réseau d’éclairage public ne fonctionne qu’à 30% environ, car sur les 10.494 mètres linéaires, 7.465 mètres linéaires sont dégradés, a-t-on signalé.

Sur un autre plan, le wali a déclaré, lors de sa visite à la zone des showrooms d’El Kerma, que «les opérateurs ayant bénéficié de lots de terrain pour la réalisation d’espaces commerciaux ou d’exposition et n’ayant toujours pas entamé les travaux et mis en demeure à deux reprises verront leurs terrains récupérés», ajoutant que les autres «ont un délai de trois mois pour relancer les travaux de construction de leurs locaux».