Représentant du Président Bouteflika à Brazzaville Messahel réaffirme la position de l’Algérie pour une solution politique à la crise en Libye

Publié par DKnews le 09-09-2017, 18h12 | 70

Le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel, représentant du président de la République, Abdelaziz  Bouteflika, aux travaux du 4ème Sommet du Comité de Haut niveau de l’Union  africaine sur la Libye qui se déroulent samedi à Brazzaville, a réitéré,  dans son intervention, la position de l’Algérie sur la crise libyenne en  faveur d’une solution politique basée sur le dialogue inclusif et la  réconciliation nationale, en dehors de toute ingérence étrangère.

 Il a salué par la même occasion, la présence des parties libyennes ainsi  que des membres de la Commission de Dialogue libyenne à cette réunion.

M. Messahel a, également, indiqué que l'«option militaire ne saurait être  acceptée car elle mènerait à la partition et au chaos en Libye et  profiterait aux forces du mal à savoir les groupes criminels et  terroristes», saluant, dans ce même cadre, «les victoires remportées par  les Libyens dans leur lutte contre le terrorisme à Syrte, à Benghazi et  dans plusieurs autres villes libyennes». Il a, à cet égard, souligné que l’Accord politique libyen reste le seul  cadre de règlement à cette crise, et qu’il appartient aux seuls Libyens  d’apporter tout amendement pouvant permettre de surmonter les divergences  actuelles.

Le ministre des Affaires étrangères a mis un accent particulier sur  l»‘impératif d’unifier les institutions nationales», notamment la mise en  place d’une armée nationale et de services de sécurité et d’institutions  représentatives fortes et légitimes, en vue de conforter les efforts de  recouvrement de la stabilité et de la sécurité en Libye, nécessaire à  l’édification d’un Etat national fort et crédible, à même de prendre en  charge ses missions régaliennes et d’assurer les aspirations du peuple  frère de Libye.

Il a, par ailleurs, indiqué que le devoir d’accompagnement et de soutien  aux Libyens pour surmonter ces moments difficiles est celui de l’Union  africaine, en tant qu’Organisation continentale, à travers son Comité de  Haut niveau que dirige le Président de la République du Congo, M. Denis  Sassou N’Guessou.

Il a ajouté que l’Algérie demeure confiante que les Libyens ont les  ressources et les capacités potentielles pour transcender leurs  divergences, mener à son terme le compromis qu’ils ont scellé en signant le  17 décembre 2015, l’Accord politique libyen et s’engager dans sa mise en  £uvre sur une base consensuelle. 

M. Messahel a, également, rappelé les efforts que l’Algérie a consentis  depuis le début de la crise en vue de rapprocher les positions des acteurs  libyens et favoriser l’émergence d’une solution politique consensuelle qui  n’est possible qu’à travers une approche inclusive de dialogue et de  réconciliation.

 «C’est dans cet esprit qu’il faudrait inscrire notamment les visites et  déplacements que j’ai effectués en Libye respectivement en Avril 2016, en  Avril et Mai 2017 dans les différentes localités et régions de l’Est, de  l’Ouest et du Sud du pays notamment à El Beida, Zintan, Benghazi, Misrata,  Ghat, Ghedames et à Tripoli», a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

Il a, enfin, réitéré la disponibilité de l’Algérie à poursuivre ses  efforts en soutien au processus politique en cours sous l’égide des Nations  unies.


Messahel s’entretient à Brazzaville avec son homologue tunisien

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, en marge de sa participation à la 4ème réunion au Sommet du Comité de Haut niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la Libye, qui se tient à Brazzaville, auquel il prend part en sa qualité de Représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. 

L’entretien a porté sur l’état des relations bilatérales ainsi que sur les voies et moyens de leur renforcement et leur élargissement au bénéfice des deux pays.  S’agissant de la crise libyenne, l’entretien a permis de relever «une convergence des positions de l’Algérie et de la Tunisie, tous deux pays voisins de la Libye, qui appellent constamment à un règlement politique rapide de la crise en Libye à travers le dialogue inclusif et la réconciliation nationale». 

Les deux ministres sont convenus de poursuivre la coordination et la concertation entre les deux pays, et ce dans le cadre de l’ensemble des mécanismes dont ils font partie, y compris ceux des pays voisins, de la Tripartite regroupant l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, ainsi que celui du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, en vue de contribuer aux efforts visant à hâter l’aboutissement de la solution politique dans ce pays frère et voisin.


Messahel s'entretient à Brazzaville avec le représentant  spécial de l'ONU pour la Libye

Le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi à Brazzaville avec le  représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye,  Ghassane Salame, en marge du 4ème Sommet du comité de Haut niveau des chefs  d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur la Libye, auquel il  prend part en sa qualité de représentant du président de la République,  Abdelaziz Bouteflika.

La rencontre a porté sur la situation en Libye et les développements que  connaît ce pays, notamment, «l’évolution du processus politique que mènent  les Nations unies».

  M. Salame a exprimé à l'occasion son appréciation des efforts «continus»  de l’Algérie en faveur du règlement de la crise libyenne, tout en  soulignant que «de tels efforts ont contribué au rapprochement des acteurs  libyens».

Pour sa part, M. Messahel a réaffirmé la position de l’Algérie pour «une  solution politique de la crise en Libye, qui soit basée sur le dialogue  inclusif et la réconciliation nationale», et ce, dans le cadre du processus  politique sous l’égide des Nations unies, en «vue de permettre à la Libye  de surmonter les défis actuels et retrouver sa sécurité et sa stabilité».

Le ministre a également réitéré la disponibilité de l’Algérie à  «poursuivre ses efforts visant à soutenir le processus onusien pour  parvenir au règlement rapide et durable de cette crise».