Syrie : Mise en place de zones de désescalade en discussion à Astana

Publié par DKnews le 13-09-2017, 15h28 | 33

De nouveaux pourparlers de paix sont en cour entre les autorités syriennes et les rebelles à Astana, pour tenter de trouver un accord pour la mise en place des zones de désescalade prônées par Moscou.

Des discussions «au niveau des experts» ont eu lieu mercredi entre représentants des trois pays parrains des pourparlers - la Russie, l'Iran et la Turquie - pour poser les bases de discussions directes entre le gouvernement syrien et rebelles jeudi et vendredi, a indiqué le ministère kazakh des Affaires étrangères.

Il s'agit du sixième round de négociations se tenant dans la capitale kazakh depuis le début de l'année.

«Cette session devrait porter sur la définition des contours des zones de désescalade dans les régions d'Idleb (nord-ouest), de Homs (centre) et dans la Ghouta orientale, près de Damas», selon les observateurs.

La Russie a déjà déployé sa police militaire dans le sud du pays, dans la Ghouta orientale et dans certaines parties de la région de Homs dans le cadre de ces zones de désescalade, censées permettre l'instauration d'un cessez-le-feu durable en Syrie.

«La mise en place d'une quatrième zone dans le sud de la Syrie avait été évoquée lors des derniers pourparlers d'Astana, en juillet. Mais le sujet reste sensible, Israël et les Etats-Unis redoutant une ingérence iranienne après un cessez-le-feu conclu sous l'égide de Moscou et de Washington en juillet», selon les observateurs.

Le processus de paix d'Astana est parrainé par la Russie et l'Iran, alliés de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles. Il se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle de celui, politique, de Genève.

L'envoyé de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué qu'il espérait lancer en octobre des pourparlers de paix «réels et substantiels» entre les autorités syriennes  et les rebelles à Genève.