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RDCongo : L'UA condamne fermement les affrontements entre militaires congolais et demandeurs d'asile burundais

Publié par DKnews le 19-09-2017, 16h16 | 16
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Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné les violents affrontements entre les forces de sécurité congolaises et les demandeurs d'asile burundais dans la ville de Kamanyola (province du Sud-Kivu) dans l'est de la République démocratique du Congo qui ont fait 38 morts.

Pas moins de 37 réfugiés burundais et un officier congolais ont trouvés la morts dans ces affrontements, alors que plusieurs autres personnes, des centaines, ont été blessés.

Le Président de la Commissiona africaine a demandé aux autorités congolaises et au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de diligenter sur les circonstances entourant ces violences et de traduire en justice les responsables.

Il a, en outre, appelé les autorités congolaises à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Trente-six réfugiés burundais ont été tués dans l'est de la République démocratique du Congo par les tirs de militaires lors d'«échauffourées» entre les deux groupes, selon un bilan établi par les autorités provinciales du Sud-Kivu.

Des rapports de la Mission de l'Onu pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), rapportent que les demandeurs d'asile et réfugiés burundais ont manifesté contre les autorités locales suite à la reconduction à la frontière de quatre d'entre eux. Un officier des Forces armées de la RDC a été tué dans les heurts entre les deux parties, ce qui a entraîné une escalade de la violence.
En réponse, les forces de défense et de sécurité congolaises auraient ouvert le feu sur les manifestants de «façon disproportionnée».

D'après les témoignages, ces réfugiés ont, pour la plupart, «fuit la persécution du gouvernement burundais». Le Burundi traverse une grave crise politique émaillée de violences depuis la candidature en avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé et sa réélection en juillet de la même année.

L'opposition congolaise veut «une transition sans Kabila»

L'opposition congolaise incarnée par MM. Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, a demandé, via un communiqué daté de New York,  «une transition» sans le président Joseph Kabila pour préparer des élections en République démocratique du Congo.

«Les deux opposants ont co-signé lundi un communiqué daté de New York où les Nations unies tiennent mardi une réunion sur la crise en RDC liée au maintien au pouvoir du président Kabila dont le second mandat a pris fin le 20 décembre 2016. Et, que la Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.

MM. Tshisekedi et Katumbi rendent responsable M. Kabila «dans le non-respect de  la Constitution et de l'accord du 31 décembre 2016» qui prévoyait des élections d'ici décembre 2017.

«Pour prévenir le vide juridique et le chaos dans la perspective de la non-tenue des élections le 31 décembre 2017 au plus tard, (nous) exigeons une transition sans M. Kabila, devenue illégale et illégitime», ont écrit les deux leaders du Rassemblement de l'opposition.

Cette transition sera «conduite par des personnalités éminentes consensuelles chargées de préparer les élections démocratiques, libres, transparentes et paisibles qui ne sont pas possibles, ni avec M. Kabila ni avec la commission électorale (Céni) dans sa configuration actuelle», ont-t-ils ajouté.

Les deux signataires rejettent d'avance «tout projet de référendum constitutionnel» qui modifierait la Constitution sur la question du nombre et de la durée du mandat du président de la République.

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