Entreprises : Maîtrise des connaissances juridiques pour éviter les préjudices financiers de l'arbitrage international

Publié par DKnews le 19-09-2017, 19h08 | 33

La maîtrise des connaissances juridiques est  vitale pour les entreprises économiques nationales qui travaillent en  partenariat avec les sociétés étrangères afin d'éviter les préjudices  financiers en cas d'arbitrage international, a indiqué hierà Alger le  ministre des Finances, Abderahmane Raouia.

S'exprimant lors d'un atelier de formation sur l'arbitrage international  en présence d'experts, de juristes et d'une représentante de la Commission  des Nations unies pour le droit commercial international (CNUDCI), le  ministre a indiqué que son département ministériel £uvrait en collaboration  avec ceux des Affaires étrangères et de la Justice pour approfondir les  mesures et dispositions liées à la législation en matière d'arbitrage  international afin d'éviter d'éventuelles difficultés et litiges notamment  dans les contrats internationaux.

A ce propos, il a affirmé que la promotion de l'investissement et des  échanges commerciaux avec les partenaires étrangers ne pouvait se concevoir  sans un cadre juridique adéquat. Relevant le rôle de l'arbitrage international, M. Raouia a indiqué que ce  dernier constituait, depuis ces dernières années, un mode de règlement  privilégié par les grandes et petites entreprises pour dénouer leurs  litiges juridiques liés aux contentieux contractuels et commerciaux.

Pour sa part, la représentante de la CNUDCI, Mme Judith Knieper, a  considéré que le principe de recours à l'arbitrage international consistait  à éviter les juridictions nationales classiques comme les tribunaux, Cours  d'appels et Cours suprêmes.

Evoquant la CNUDCI, elle a expliqué qu'elle se composait de représentants  de 60 Etats et qu'elle a pour mission de coordonner avec d'autres  organisations internationales dans le domaine du droit commercial  international.

«Notre participation à cet atelier de formation vise à prendre  connaissance des préoccupations de l'Algérie en matière d'arbitrage  international et d'essayer de trouver des solutions adéquates», a-t-elle  expliqué.

 Intervenant lors de cette rencontre, un enseignant en droit d'arbitrage,  M. Mostefa Trari-Tania, a rappelé que le mode de règlement des différends  liés au commerce international avait été institué pour la première fois en  Algérie par un décret datant de 1993. En outre, la loi de 2008 portant code de procédures civiles et  administrative consacre cette évolution positive dans la perception des  problèmes liés au commerce international.

Il a ensuite cité les modes alternatifs de règlement des différends telles  la conciliation et la médiation commerciales.

Cet atelier de formation a vu la participation des représentants des  ministères des Affaires étrangères et de la Justice, des professeurs en  droit, des avocats, des universitaires ainsi que des représentants  d'entreprises privées.