Economie

Pétrole : Bras de fer à l'OMC entre le Qatar et les Emirats arabes unis

Publié par DKnews le 13-10-2017, 17h46 | 76
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Le Qatar a demandé à l'Organisation mondiale   du commerce (OMC) de constituer un panel chargé de se prononcer sur le   blocus imposé par les Emirats arabes unis au petit émirat gazier, a-t-on   appris vendredi.

La demande sera examinée le 23 octobre, ont indiqué à l'AFP des sources   proches à l'OMC.  Comme le prévoient les règles du gendarme du commerce mondial, les Emirats   arabes unis auront le droit de bloquer cette demande de constitution du   panel d'arbitrage.  

Mais s'il y a une deuxième demande, lors d'une réunion ultérieure, le pays   incriminé ne peut plus faire opposition (sauf s'il y a consensus à l'OMC   contre l'établissement du panel). 

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn imposent depuis le 5   juin un blocus de facto à leur voisin qatari, avec la fermeture de leurs   frontières terrestres et maritimes, ainsi que des interdictions de survol   aux compagnies aériennes qataries ou de sévères restrictions aux   déplacements des personnes.

Le 31 juillet, le Qatar a demandé l'ouverture de consultations avec les   Emirats arabes unis, dénonçant "les mesures prises dans le contexte de   tentatives coercitives d'isolement économique menées (...) contre le   Qatar".   Le Qatar a également demandé l'ouverture de consultations séparées à ce   sujet avec l'Arabie Saoudite et le Bahreïn. 

Le 10 août, le Qatar a été informé par l'OMC que les Emirats arabes unis   "n'engageraient pas de consultations". "Par conséquent, le Qatar demande"   que l'Organe de règlement des différends de l'OMC "établisse un groupe   spécial (...), qui sera chargé d'examiner la question", selon un document   de l'OMC publié jeudi.


Le pétrole ouvre en hausse à New York dans l'attente d'un discours de Trump sur l'Iran

Le prix du baril de pétrole côté à New York   a ouvert en hausse vendredi dans l'attente d'un discours du président   américain Donald Trump sur l'accord nucléaire avec l'Iran, le sixième   producteur mondial de pétrole.

Dans l'aprés-midi , le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en   novembre, référence américaine du brut, gagnait 1,07 dollar et s'échangeait   à 51,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Le président américain doit s'exprimer vendredi sur le sort de l'accord   nucléaire iranien conclu en juillet 2015 qui vise à empêcher l'Iran de se   doter de la bombe atomique. 

Il pourrait refuser de "certifier" le fait que Téhéran respecte ses   engagements.  En cas de non-certification, le Congrès aurait alors 60 jours pour décider   ou non de réimposer les sanctions levées depuis 2015. 

"Le discours n'aura pas d'impact sur la production iranienne de pétrole ni   aujourd'hui, ni demain, ni dans trois mois. Mais peut-être sur   l'investissement", a estimé Robert Yawger de Mizuho.  "Une entreprise comme Total par exemple pourrait être réticente à étendre   sa relation avec l'Iran s'il y a un risque que les Etats-Unis imposent à   terme des sanctions à ceux qui commercent avec Téhéran", a-t-il ajouté. 

L'Iran a produit 3,8 millions de barils de pétrole par jour au troisième   trimestre, selon les données retenues par le dernier rapport mensuel de   l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et est le troisième   plus grand producteur de l'Opep.

"La +non-certification+ devrait déjà être intégrée aux prix, et nous   observerons surtout ce que l'administration américaine dira des gardiens de   la révolution (l'armée d'élite iranienne, ndlr), les prix pourraient   grimper si Washington les désigne comme une organisation terroriste", a   prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. 

"Cela aurait un effet sur l'économie iranienne, mais également sur les   échanges qui passent par le détroit d'Hormuz, que les gardiens patrouillent   régulièrement, à faible distance de navires de la flotte américaine",   a-t-il développé. 

Les prix étaient également poussés par une hausse des importations   chinoises de pétrole, à 9 millions de barils par jour en septembre, "le   deuxième chiffre le plus élevé de l'histoire pour la Chine", a commenté  Robert Mizuho.

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