Selon l’OMS : Le Plan national anti-cancer initié par le président de la République est “très ambitieux”

Publié par DKNews le 24-10-2017, 16h02 | 37

Le Plan national anti-cancer, initié par le   président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est “très ambitieux”, a   estimé mercredi à Alger la représentante de l’Organisation mondiale de la   santé (OMS) en Algérie, Triphonie Nkrunziza, considérant que l’Algérie est   “en bonne voie” s’agissant de la prise en charge des cancéreux.

“Le plan national anti-cancer initié par le président de la République,   Abdelaziz Bouteflika, pour la période 2015-2019 est très ambitieux et le   fait qu’il soit mis en £uvre sous sa houlette, reflète toute l’importance   qu’il accorde à la prise en charge et à la prévention de cette maladie”, a   déclaré Mme Nkrunziza à l’ouverture de la rencontre annuelle du Réseau   national des Registres du cancer.

Le Plan est également qualifié par la représentante de l’organisation   mondiale de “très louable” et a donné des résultats “très encourageants”,   a-t-elle relevé, estimant que l’Algérie est “en bonne voie” dans ce   domaine.    “Nous avons remarqué une tendance vers une couverture universelle de tous   les malades avec la possibilité pour eux d’accéder aux soins où qu’ils se   trouvent”, a-t-elle poursuivi, appelant l’Algérie à poursuivre le travail   effectué jusque-là dans ce domaine.

Mme Nkrunziza a particulièrement insisté sur l’importance du volet de la   prévention pour faire face à une maladie aussi redoutable, “même si cela   peut être couteux”, considérant qu’il était “nécessaire de rapprocher les   services de soins des patients”.

“A l’OMS, nous conseillons que les soins de santé soient centrés sur la   personne”,  a-t-elle ajouté, avant de féliciter l’Algérie pour   l’acquisition de nouveaux accélérateurs, indispensables à la prise en   charge des cancéreux et de l’assurer du soutien de l’OMS afin de   “s’acheminer ensemble vers les Objectifs du développement durable (ODD) de   2030”. 

Intervenant en sa qualité de chargé de l’élaboration et du suivi du Plan   anti-cancer, le professeur Messaoud Zitouni a relevé, de son côté,   l’importance de décortiquer les statistiques et autres données sur la   maladie afin de présenter des “solutions plus pertinentes et plus adaptées”     contre cette maladie.

“Partout dans le monde, les vrais registres du cancer ne donnent pas   uniquement des chiffres, mais aussi des orientations et des directives”,   a-t-il souligné, à ce propos, faisant savoir que les données nationales   inhérentes au cancer font ressortir des “disparités géographiques sans   toutefois une prévalence de la maladie dans une région par rapport à une   autre”. 

Pour sa part, le Dr Kamel Bouzid, Chef de service d’oncologie au CHU   Mustapha Bacha, a appelé les 48 directeurs de santé publique (DSP) pour   agir et faire face à cette maladie, déplorant que certains d’entre eux  “y   vont au ralenti” et qualifiant de “totalement effarant” ce qui se passe sur   le terrain en dehors des grandes villes.