Le ministre de la Santé M.Hasbellaoui l’a affirmé : « Les registres du cancer de population, un outil «indispensable» dans la surveillance épidémiologique »

Publié par DKNews le 24-10-2017, 16h03 | 44

Les registres du cancer de population constituent un outil «indispensable» dans la surveillance épidémiologique des cancers, a affirmé mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.

Intervenant à la réunion annuelle du réseau national des registres du cancer de population, le ministre a indiqué que ces registres «constituent un outil indispensable dans la surveillance épidémiologique des cancers.

C’est un moyen de collecte, de stockage et d’interprétation des données relatives aux malades atteints de cancer», ajoutant que la surveillance des cancers est «une aide au pilotage et à l'évaluation des mesures de prévention et de prise en charge».

M. Hasbellaoui a souligné que les données épidémiologiques issues du réseau national des registres des cancers, mis en place depuis 2014, s’inscrivent dans «la tendance évolutive mondiale» compte tenu du vieillissement de la population algérienne et des facteurs de risque résultant de la transition épidémiologique qu’a traversée le pays.

Il a rappelé, par la même occasion, que la création du réseau national des registres du cancer, le premier du genre en Afrique, articulé autour de trois coordinations régionales (Sétif, Alger, Oran), «permet à l’Algérie de disposer de données fiables conformément aux standards internationaux».

Le ministre de la Santé a relevé que le plan national anti-cancer (2015-2019), adopté en 2015 vient par son axe stratégique 6 et l’arrêté N 22 du 18 février 2014 renforcer et institutionnaliser les registres de cancer existants et leur généralisation à travers l’ensemble des wilayas. Il a noté que l'objectif de ces registres est de «déterminer notamment l’incidence des cas de patients atteints de cancers, la tendance de la maladie, l’évolution et la répartition géographique».

Selon lui, le principal défi consiste à «disposer de données fiables relatives aux cancers compte tenu notamment de leur importance majeure dans la prise de décision dans le cadre du plan national anti-cancer».

Le ministre a ajouté que l'évaluation annuelle du réseau national des registres du cancer vise notamment à «présenter et à partager les résultats des activités du réseau, institutionnaliser la retro-information dans ce domaine, identifier les défis et arrêter la feuille de route de ce réseau national dans le souci de l’amélioration de la qualité de l’information».

M. Hasbellaoui a soutenu que son département a privilégié une démarche qui fait prévaloir «la concertation, la participation, et l’appropriation dans la perspective d’un engagement de tous dans la mise en £uvre du plan national de lutte contre le cancer».