La cohabitation entre musulmans et pratiquants d'autres religions dépend du dialogue intérieur au sein des religions et de l'interprétation correcte des Textes, estiment des penseurs et théologiens réunis, vendredi à Alger autour d'une table ronde.
Intervenant lors d'une rencontre sur l'islam et l'Occident, organisée en marge du 22e Salon international du livre d'Alger (Sila), Mustapha Cherif, spécialiste, a plaidé pour un «dialogue intérieur» propre aux confessions d'une même religion, «préalablement» à la cohabitation entre l' islam et l'Occident, cette dernière partie du monde étant présentée souvent comme «réfractaire» à la religion musulmane, estime-t-il.
Cherif , pour qui le dialogue interreligieux est aussi classique que «complexe», renvoie les conflits interreligieux entre musulmans et pratiquants des autres religions au «manque de dialogue» et à une «mésinterprétation» de la religion et à laquelle, dit-il, doit se substituer la «compréhension» entre les hommes.
L'orateur qui estime que l'image de l'islam est «déformée» à cause des «préjugés», affirme que l'amélioration du dialogue interreligieux passe par une «déconstruction des (ces) préjugés» contre la religion musulmane .