Brésil : Inquiétude sur le sort des 52 millions d'enfants atteints d'hépatite

Publié par DKNews le 04-11-2017, 15h44 | 36

Le Sommet mondial sur l'hépatite, dans sa deuxième édition prend fin vendredi à Sao Paulo avec un appel à améliorer la prévention contre la maladie et les traitements pour les 52 millions d'enfants atteints par ce virus.

«La plupart des enfants infectés ne sont pas diagnostiqués ni soignés de façon efficace», a affirmé dans un communiqué Raquel Peck, présidente de l'Alliance mondiale contre l'hépatite (WHA), qui organise le sommet aux côtés de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du gouvernement brésilien.

L'hépatite, responsable de la mort d'un million trois cent mille décès par an dans le monde, est une inflammation du foie provoquée par un virus. Il en existe cinq types, même si la B et la C sont responsables de plus de la moitié des nouveaux cas de cancers du foie, selon l'OMS.

Parmi les 325 millions de personnes infectées dans le monde, 52 millions sont mineurs, la plupart atteints d'hépatite B, qui se transmet surtout de la mère à l'enfant.

Mais les spécialistes s'inquiètent d'une augmentation des cas d'hépatite C, qui se contracte par le sang ou les fluides corporels et pour laquelle il n'existe pas de vaccin.

«Actuellement, quatre millions d'enfants vivent avec l'hépatite C et 48 millions avec l'hépatite B, pour laquelle il existe pourtant un vaccin», a expliqué Charles Gore, président de la WHA.

D'après les données fournies lors du sommet, 84% des pays disposent de vaccins contre l'hépatite B, mais seuls 39% avec la dose nécessaire pour protéger les bébés de façon efficace.

La principale raison de la propagation du virus est due au fait que la plupart des personnes infectées ignorent qu'elles le sont, d'où l'importance de la réalisation de tests à grande échelle.

Au niveau mondial, seuls 9% des malades touchés par l'hépatite B savent qu'ils ont contracté l'infection, selon l'OMS. Concernant l'hépatite C, ce taux atteint à peine 20%.