1re colloque international sur les soins palliatifs pédiatriques à Lomé : 20 millions de personnes ont besoin des soins palliatifs chaque année dans le monde

Publié par DKNews le 04-11-2017, 15h45 | 78

Environ 20 millions de personnes nécessiteraient des soins palliatifs chaque année dans le monde et autant en auraient besoin en leur fin de vie, a indiqué mardi le ministre togolais en charge de la santé, Mijiyawa Moustafa, au premier colloque international sur les soins palliatifs pédiatriques  à Lomé.

Selon le ministre, sur les 20 millions de personnes qui nécessiteraient des soins palliatifs chaque année, on estime que 80% environ vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Les besoins en services de soins palliatifs dans le monde vont continuer d'augmenter car on note une augmentation de la prévalence des maladies non transmissibles et du vieillissement de la population partout dans le monde.

Le colloque international sur les soins palliatifs pédiatriques s'est tenu dans la capitale togolaise autour du thème : «Donner accès aux soins palliatifs aux enfants souffrant de pathologies chroniques en Afrique».

Le ministre a expliqué que les soins palliatifs sont des soins actifs, délivrés dans une approche holistique à une personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale.

Ces soins, a-t-il preécisé, visent non seulement à soulager la douleur, mais aussi à apaiser la souffrance psychologique, sociale, culturelle et spirituelle des patients et de leurs familles, afin de leur garantir la meilleure qualité de vie possible jusqu'à la mort.

«Les soins palliatifs concernent aussi bien les patients adultes que les enfants. La particularité des soins palliatifs pédiatriques réside dans la délicatesse de la période de la vie au cours de laquelle survient la pathologie.

C'est pourquoi, ils doivent être particulièrement bien définis et compris, dans leurs différentes étapes (de l'annonce d'une condition potentiellement fatale aux soins palliatifs, aux soins de fin de vie, à la mort et au deuil), par les enfants, leurs familles et les soignants», a-t-il ajouté.