La surface du périmètre d’irrigation d’appoint des terres agricoles de la wilaya de Constantine s'est élargie pour atteindre au titre de la saison 2017-2018 les 2.000 hectares alors qu’elle ne dépassait pas les 500 ha fin 2016, a indiqué mardi le chargé de l’irrigation agricole auprès de la direction des services agricoles (DSA).
Le système d’irrigation d’appoint constitue une «nécessité économique» permettant l’amélioration des revenus de dizaines d’agriculteurs à travers la wilaya ayant opté pour ce procédé moderne, a souligné Khalil Bilal à l’APS, mettant l’accent sur l’importance de ce système dans la maîtrise de l’utilisation des ressources hydriques et l’augmentation et l’intensification de la production céréalière en particulier.
L'extension des surfaces agricoles dédiées à la production céréalière et l’utilisation du système d’irrigation d’appoint figurent parmi les facteurs essentiels favorisant l’amélioration de la production agricole, a fait savoir le même responsable, précisant que les surfaces irriguées à l’aide de ce procédé est en «constante augmentation».
«Le choix de l’irrigation d’appoint est le meilleur», car permettant, a ajouté le même responsable, la sécurisation de la production et la réalisation de l’autosuffisance alimentaire au double plans local et national tout en économisant l’eau.
La Coopérative de céréales et légumes secs (CCLS) de la wilaya offre toutes les facilitations nécessaires aux agriculteurs pour l’achat de l’équipement destiné à l’irrigation d’appoint, a affirmé la même source, précisant que les bénéficiaires s’engagent à payer le coût des équipements dans un délai allant de 3 à 5 ans.
La wilaya de Constantine enregistre un déficit en matière des eaux souterraines nécessaires dans la conduite des opérations d’irrigation, a relevé le même responsable, avant de mettre l’accent sur l’importance des grands transferts d’eau à partir du barrage de Béni Haroun de Mila dans la réussite de cette opération.
La surface agricole consacrée à la culture des céréales atteindra, au titre de la saison 2017-2018, les 80.000 hectares dont plus de 35.000 ha pour le blé dur, près de 20.000 ha pour le blé tendre et 17.000 ha pour l’orge, selon les informations communiquées par la même source.