14ème jour de campagne: Des chefs de parti axent sur l'impératif de stabilité

Publié par DKNews le 11-11-2017, 18h17 | 32

La préservation de la stabilité, en tant que condition sine qua non de la poursuite du processus de développement socioéconomique, a constitué samedi une des dominantes de la campagne pour les élections des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC/APW) du 23 novembre, qui boucle ce week-end sa deuxième semaine. 

Au cours d'un meeting à Sidi Bel-Abbes, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a appelé à «préserver la sécurité et la stabilité du pays et à impliquer le citoyen dans l'£uvre d'édification». 

«Grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, l'Algérie jouit de la sécurité et de la stabilité, ce qui lui a permis d'impulser et de poursuivre ses programmes de développement», a-t-il souligné. 

Après avoir rappelé les conséquences de la décennie noire et «les complots du +printemps arabe+ dont ont été victimes plusieurs pays arabes», M. Ouyahia a mis en exergue la pertinence de «la stratégie de la sécurité, adoptée par l'Etat depuis 18 ans, et qui permis de mettre en £uvre le processus d'édification». 

Il a insisté, par ailleurs, sur le rôle du citoyen dans la gestion des affaires de la commune, relevant que «le succès des réformes relatives à cette institution de base est conditionné par l'implication du citoyen qui doit exercer pleinement sa citoyenneté et s'intéresser de près aux affaires de sa commune». 

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a insisté, lui aussi, lors d'un meeting à Mascara, sur la préservation de la sécurité et la stabilité de l'Algérie, nonobstant les divergences opposant les forces politiques en présence. 

«Quelles que soient les divergences entre les acteurs de la classe politique, celles-ci ne doivent pas porter préjudice à l'unité, la sécurité et la stabilité politique et économique de l'Algérie», a-t-il affirmé, appelant à «s'éloigner de la violence sous toutes ses formes en tant que moyen pour réaliser des objectifs politiques, économiques, sociaux et autres» et à «adopter le dialogue et la démocratie comme unique moyen d'action politique». 

Il a appelé, d'autre part, à opérer une «distinction claire» entre les pr érogatives de l'administration et celles des élus locaux afin de permettre à ces derniers de mieux prendre en charge les préoccupations des citoyens. 

Le président du parti En-nour Al Djazairi, Badreddine Belbaz, a, également, insisté sur «la sauvegarde du pays contre les dangers qui le guettent», soulignant que «la stabilité et la souveraineté de l'Algérie sont une ligne rouge que personne n'a le droit de franchir». 

Il a considéré, d'autre part, qu'une participation massive des citoyens aux élections locales contribuera à l'élargissement des prérogatives des élus locaux. 

Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a, quant à lui, appelé, depuis El Tarf, à «un vote responsable plaçant l'intérêt du pays avant tout».  «Les citoyens doivent faire un choix judicieux pour choisir le candidat le mieux placé pour gérer les futures Assemblées élues», a-t-il préconisé. 

Vendredi soir, le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abdelmajid Menasra, a considéré à Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, que la révision des codes de la wilaya et de la commune confortera la stabilité du pays. 

Le chef du MSP a mis l'accent sur l'importance de cette révision qui portera sur l'élargissement des attributions des assemblées élues, estimant que «l'année 2018 assurera un véritable lancement du développement local, une fois les prérogatives des APC et APW renforcées». 

Le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, représentant l'alliance Ennahda-Adala-Bina, a considéré à Biskra que le changement en Algérie débute de la commune et de la wilaya. 

M. Douibi a soutenu que l'élection des prochaines Assemblées communales et de wilaya «changera la situation et la configuration de l'Algérie pour redonner de la crédibilité aux institutions de l'Etat, investies de la confiance populaire». 

Le président de Tajamoue Amel Al Djazair (TAJ), Amar Ghoul a indiqué, durant un meeting à Ain Témouchent, que sa formation politique prônait «la fidélité, l'espoir et l'édification comme trois piliers de son action politique au service du pays», tout en réaffirmant «la fidélité de TAJ aux symboles de l'Etat, à leur tête, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». 

Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a affirmé à Chechar (wilaya de Khenchela ) que la crise que vit l'Algérie est une «crise de confiance et de gestion», et que les prochaines élections locales offriront «l'opportunité du changement» et de choix des personnes les plus qualifiées pour gérer les affaires locales.