Elections Locales du 23 novembre 2017 : La campagne électorale a entamé sa dernière semaine, les partis redoublent d'efforts

Publié par DKNews le 12-11-2017, 18h35 | 52

La campagne pour les élections des Assemblées populaires communales et de wilaya du 23 novembre a entamé hier sa dernière semaine, alors que les chefs de partis politiques redoublent d'efforts, à travers meetings et activités de proximité, pour convaincre les électeurs de voter en faveur de leurs candidats, promettant une meilleure prise en charge des préoccupations du citoyen et une nouvelle dynamique de développement local.

Au cours d'un meeting à Ouargla, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a affirmé que si sa formation faisait face à la «politique d'austérité du gouvernement», c'était pour «préserver le pays». 

Selon Mme Hanoune, «les lois de finances de 2016 et 2017 ont imposé une politique d'austérité sévère et asphyxiante qui a entrainé une réduction des budgets d'équipement et de fonctionnement, dont celui de l'agriculture, alors que l'édification d'une économie ne dépendant plus des hydrocarbures repose sur les secteurs de l'agriculture et de l'industrie et sur la création de richesses». 

Pour Mme Hanoune, la wilaya d'Ouargla dispose des potentialités, notamment dans le domaine de l'agriculture saharienne, qui lui permettraient, grâce à une bonne gestion, de «contribuer à la sécurité alimentaire et à la mise en place d'une véritable économie nationale».

Exprimant son opposition à la politique d'«austérité», Mme Hanoune s'est demandé si le projet de loi de finances 2018 était en mesure de corriger ce qu'elle a qualifié de «graves déséquilibres» et de sortir le pays de la crise. 

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé, lors d'un meeting à El Bayadh, à investir dans la ressource humaine qui est la véritable richesse du pays, au lieu de compter exclusivement sur des ressources non renouvelables comme le pétrole. 

M. Touati a déploré, en outre, «l'absence d'une approche prospective» dans les domaines économique et social. 

Samedi soir, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Hadj Djilani, a, une nouvelle fois, appelé les citoyens à «s'impliquer davantage dans la gestion locale». 

M. Hadj Djilani a déclaré lors d'un meeting à Oran qu'«il est temps d'impliquer les citoyens dans la gestion locale et la construction du consensus national car c'est la seule voie à même de régler tous les problèmes auxquels est confronté, au quotidien, l'Algérien». 

Pour M. Hadj Djilani, «la démocratie participative n'est pas un slogan creux, rappelant que son parti, depuis sa participation aux élections, a toujours demandé à ce que le citoyen participe à la gestion des affaires de sa commune. 

Développant un discours se voulant serein et rassembleur, le président du parti Talaei El-Houriyet, Ali Benflis, a estimé, au cours d'un meeting à Batna, que ''c'est par le dialogue calme, constructif et exempt d'invectives que l'Algérie progressera et s'élèvera''. 

M. Benflis a considéré que l'échange d'idées et le discours qui rassemble et ne sépare pas les Algériens permettront de «parvenir aux solutions à tous les problèmes rencontrés dans les divers domaines''. 

Le président de Talaei El Houriyet, a appelé également à «consolider le front intérieur pour faire face à tout danger et engager le développement à l'échelle nationale».