SIPA2017 : Installation du réseau régional pour la surveillance de l’environnement marin

Publié par DKNews le 12-11-2017, 18h50 | 50

Le réseau pour la surveillance de la salubrité phytoplancton et des algues toxiques pour la région ouest a été installé dimanche à Oran, en marge de la 7ème édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture abrité par le Centre des conventions d’Oran. 

Ce réseau est chargé de la surveillance des milieux marins, la salubrité de l’eau, du phytoplancton (ensemble des organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau) et les algues toxiques et de ce qui a trait à la pollution, a souligné le directeur de l’appui technique des activités de la pêche et de l’aquaculture, Farid Harouadi, qui a présidé la cérémonie d’installation. 

Ce réseau régional, une fois installé, permettra de compléter le réseau national, puisque ceux du Centre et de l’Est, qui comptent 18 centres de recherches et institutions, ont déjà été mis en place, en 2015 à Alger et en 2016 à Annaba, a-t-il précisé. 

La salubrité de l’environnement marin a un impact direct sur l’homme qui consomme ces produits, a-t-on expliqué, ajoutant que le travail en réseau permettra à ses membres d’être en connexion avec les autres structures similaires. 

Pour sa part, le directeur général de la pêche et de l’aquaculture, Taha Hamouche, a souligné l’importance du travail de ce réseau, notamment avec l’évolution rapide du secteur de l’aquaculture qui compte atteindre une production de 100.000 tonnes à moyen terme, ce qui n’est pas sans impact sur l’environnement marin.   

«Il ne s’agit pas de faire du développement au détriment de notre environnement», a-t-il souligné, précisant que le développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture doit se faire en harmonie avec le milieu naturel. 

Le même responsable a rappelé qu’un texte sur la formalisation des réseaux a été récemment adopté.  «Sa publication au Journal Officiel ne saurait tarder, ce qui donnera un cadre favorable d’activité pour ces réseaux», a-t-il ajouté. 

M. Hamouche a, par ailleurs, suggéré la création de réseaux de surveillance dans d’autres domaines, citant la surveillance des cétacés, dans le cadre de l’ACCOBAMS, et celle des filets fantômes proposés par l’association écologique marine Barbarous.