Blida : Un projet pour l’utilisation des technologies de l’information dans la réduction des risques sismiques en préparation

Publié par DKNews le 14-11-2017, 16h45 | 32

Un projet pour l’utilisation des technologies de   l’information dans la réduction des risques sismiques à Blida est   actuellement en préparation par l’université Saâd Dahlab, en collaboration   avec de nombreux partenaires et universités étrangères, a-t-on appris lundi   des responsables en charge du projet. 

Ayant fait l’objet d’un séminaire abrité par l’université de Blida, ce   projet a pour objet la mise au point d’un système de données sur les   différentes zones de la wilaya de Blida exposées au risque sismique, en vue   de son exploitation en cas de survenue d’une telle catastrophe naturelle   (séisme). 

Outre l’université Saâd Dahlab, le projet est mené conjointement avec des   experts du CRAAG et de l’Ecole nationale des travaux publics, ainsi que des   universités de Pavia (Italie) et de Porto (Portugal), a indiqué Abdelkrim   Yelles, directeur du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et   géophysique (CRAAG). 

Ce projet, financé par l’Union européenne, vise la collecte de toutes les   données nécessaires pour en savoir plus sur les risques sismiques    qu'encourt la ville de Blida en vue de leur exploitation éventuelle en cas   de séisme, a indiqué cet expert non sans souligner son importance dans la   réduction des pertes en vies humaines et autres dégâts matériels. 

M. Yelles a expliqué l’idée de préparation de ce projet, à caractère   préventif, par le fait que l’Algérie fait partie des pays les plus exposés   au risque sismique, au vue de sa situation sur une zone de convergence   entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, expliquant qu'elle   enregistre une centaine de secousses /mois, avec une moyenne de trois/jour. 

Dans son intervention, Ricardo Montero, de l’université Pavia (Italie), a   abordé les principaux objectifs dévolus à ce projet, déjà en application   dans de nombreux pays, soutenant que «si le séisme est une fatalité, on   peut néanmoins réduire les dégâts pouvant en découler grâce à la collecte   d’un maximum de données sur les régions exposées à ce risque naturel». 

Il a souligné, à ce propos, l’impérative mise au point d’études   géophysiques sur le foncier devant abriter des zones d’habitations ou des    ouvrages d’art. 

De nombreux spécialistes en astronomie et astrophysique ont pris part à   cette rencontre d’un jour dédiée à la présentation de ce projet lancé, en   début d’année par l’université de Blida, avec l’objectif de le finaliser en   décembre 2018.