Adrar : Renforcer les atouts des parcs culturels pour préserver la biodiversité et la diversité culturelle

Publié par DKNews le 14-11-2017, 16h51 | 92

Les participants à une rencontre sur «les parcs  culturels», ouverte mardi à l’université d’Adrar, ont mis l'accent sur le  nécessaire renforcement des potentialités de ces espaces culturels pour la  préservation de la biodiversité et la diversité culturelle. 

Intervenant en ouverture de cette rencontre dédiée à «l’examen des  résultats de l’étude sur la dimension environnementale du parc culturel du  Touat-Gourara-Tidikelt», le directeur du projet national de la conservation  de la biodiversité d'intérêt mondial et d’utilisation durable des services  éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie, a indiqué que cinq  parcs culturels disséminés à travers le territoire national nécessitent  l’établissement d’un système global pour la valorisation de leurs  composantes. 

Cette démarche, visant la préservation de la biodiversité et du patrimoine  culturel des parcs culturels, a expliqué Salah Amokrane, requiert la prise  d’une batterie de mesures pratiques portant sur les études, la formation,  la coordination avec les partenaires et le contrôle. 

Supervisée par le ministère de la Culture, avec le concours du programme  onusien de développement (PNUD) et le Fonds mondial de l’environnement  (FME), avec la contribution d’experts, botanistes, biologistes,  archéologues, informaticiens, géographes, anthropologues, sociologues et  économistes, cette étude a ciblé trois parcs culturels : ceux de l’Atlas  Saharien, du Touat-Gourara-Tidikelt, et de Tindouf. 

Elle a pour but l’élaboration, en coordination avec les différents  partenaires, d’un plan d’action pour la préservation du patrimoine naturel  et culturel de ces espaces ouverts, eu égard à leurs riches composantes  patrimoniales éparpillées sur ces espaces, vastes de plus deux (2) millions  de kilomètres carrés. 

Le directeur de la protection réglementaire des biens culturels au  ministère de la culture, Farid Chentir, a fait savoir que l’Algérie a  réalisé, de par la diversité de son patrimoine plus que millénaire, des  avancées en matière de préservation du patrimoine culturel et naturel, à  travers la mise en place de mécanismes prévus par la loi 98/04 relative au  système des parcs culturels et traduisant un lien étroit entre le  patrimoine naturel et le patrimoine culturel. 

Le directeur du parc culturel Touat-Gourara-Tidikelt, Mohamed Hamoudi, a,  de son côté, passé en revue plusieurs facteurs naturels et humains  constituant un véritable défi pour les efforts de valorisation du  patrimoine dans ces parcs, dont l’étendue du territoire des parcs, les  activités économiques et l’extension urbaine. 

Selon cet intervenant, les composantes des parcs se trouvant dans des  régions enclavées demeurent à l’abri des facteurs «négatifs», au moment où  le défi est plus important pour leurs composantes existantes près des  agglomérations urbaines, un état de fait qui nécessite pour y faire face la  coordination entre les différents intervenants, par l’exploitation des  données sur les éléments constituant ces parcs. 

Les travaux de cette rencontre de deux jours se poursuivent en présence  d’un aréopage d’experts dans différents domaines liés aux patrimoines  naturel et culturel.