Elections locales du 23 novembre 2017 : Des partis politiques prônent une gestion «transparente» pour assurer le développement

Publié par DKNews le 14-11-2017, 18h55 | 43

Une gestion «transparente» s'impose dans la gestion des collectivités locales pour assurer leur développement, ont indiqué des partis politiques mardi au 17e jour de la campagne électorale pour les locales du 23 novembre, exhortant les citoyens à exercer un «contrôle» sur les élus et «leur exiger des comptes». 

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcen Belabbès, a ainsi plaidé, lors de sa tournée électorale à Bouira, pour une gestion «solidaire» et «transparente» des affaires des Assemblées populaires communales (APC). 

Le premier responsable du RCD a appelé les citoyens à veiller de façon «permanente» à la gestion des affaires communales qui doit être «solidaire» et «transparente». 

Pour assurer cette gestion de l’APC, M. Belabbès a incité les citoyens à s’organiser en associations et comités de villages pour participer à la prise de décisions concernant le développement de la municipalité. 

De son côté, le secrétaire général du Mouvement de l’entente nationale (MEN), Ali Boukhezna, a appelé les Algériens, à partir de Tizi-Ouzou, à voter massivement le 23 novembre pour «préserver la stabilité nationale». 

Le responsable du MEN a qualifié les prochaines élections locales de «rendez-vous historique» durant lequel les électeurs sont appelés à répondre présent pour «exprimer leur nationalisme. 
Il faut voter massivement afin de préserver la paix et la stabilité nationales, retrouvées après une décennie de sang et de terreur».


Pour sa part, le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a appelé lundi depuis Ouargla les citoyens au choix d'hommes «compétents» en mesure de prendre en charge leurs attentes, les exhortant à exercer un «contrôle» sur les élus à qui les urnes auront souri pour pourvoir les assemblées locales, et «leur exiger des comptes». 

M. Merbah a incité les jeunes Algériens à «contribuer par le savoir et la technologie au processus d’édification du pays et lui permettre de se hisser au diapason des pays développés». 

Pour sa part, le président du parti «Fadjr El Djadid», Tahar Benbaïbeche, a estimé à Mostaganem que les prochaines locales étaient une «occasion propice qu’il faut exploiter pour sauver le pays et préserver sa stabilité». 

M. Benbaïbeche a relevé que le peuple algérien devait «assumer sa responsabilité» d'aller aux urnes, soulignant que les élections signifiaient «la participation de tous au vote pour sauver la République». 

Mécanismes de contrôle pour en finir avec les blocages 

 De son côté, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé à Teleghma (58 km au Sud de Mila) à «mettre en place des contrôles et des mécanismes clairs» pour en finir avec le phénomène des blocages signalés dans les APC du pays. 

M. Ghouini a demandé à l’administration, aux partis et aux forces actives locales d’éviter les blocages qui ont «longtemps constitué un facteur entravant le développement local». 

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra, a, quant à lui, plaidé à Adrar, pour une réforme de la fiscalité locale dans le but de renforcer les ressources financières des communes. 

Après avoir prôné aussi un élargissement des prérogatives des présidents des Assemblées populaires locales pour leur permettre une «meilleure» prise en charge des intérêts et attentes du citoyen, «loin de toute pression», le président du MSP a appelé à «affranchir» la commune de la tutelle administrative et de l’immuniser de tout «abus» ou «poursuites judiciaires». 

Le président de Tajamouaa Amel El Jazair (TAJ), Amar Ghoul a indiqué à Tiaret, que son alliance avait des propositions «constructives» et «profondes» pour renforcer le développement dans la wilaya, notamment l’agriculture, en soutenant les agriculteurs et promouvant la céréaliculture, ainsi que rendre Tiaret un pôle national de recherche scientifique pour améliorer les semences avec l’implication de l’université. 

Enfin, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd a appelé dans la commune d’El Harrouch (30 km au Sud de Skikda) à la «nécessité» d’ouvrir un dialogue national autour de tout programme concernant les secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

M. Belaïd a expliqué que compte tenu de l’importance de ces deux secteurs en particulier, l’élaboration de tout programme nécessite un débat et «un dialogue national élargi», regroupant tous les acteurs, d’autant que cela «concerne l’avenir des générations montantes».