M’sila : La valorisation des ressources communales au centre des discours électoraux

Publié par DKNews le 15-11-2017, 18h46 | 33

Les candidats en lice pour les 33 sièges de l’Assemblée populaire communale (APC) de M’sila ont fait de la valorisation des ressources communales un thème central de leurs discours électoraux, estimant que ces «ressources avaient été délaissées» depuis les années 1990. 

Dans leurs rencontres de proximité avec les citoyens, des candidats, tels ceux du parti du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Front El Moustakbel, et du Mouvement de la société pour la Paix (MSP) ont promis, en cas de leur élection, de réévaluer les tarifs actuels qualifiés de «dérisoires» de location des locaux de commerce de la commune notamment du centre des affaires et des deux marchés couverts du centre-ville et de la cité 300 logements à M'sila. 

Certains ont également prévu de remettre sur la table le projet du marché de proximité relevant du nouveau pôle urbain en vue de générer de nouvelles rentes profitables au à la commune. 

Le problème de l’absence du marché de gros de fruits et légumes a été également soulevé dans les discours de campagne électorale, car, ont affirmé des candidats, qu'une telle structure est à même de d'«augmenter» les recettes communales de plus de 5 millions DA». 

Des postulants aux Assemblées locales ont, par ailleurs, estimé que la ville de M’sila où le mercure monte en été à plus de 45 degrés Celsius a grand besoin de piscines. 

Il a été ainsi proposé de reconstruire la piscine de la cité des 108 logements, qui avait subi des actes de vandalisme et la réhabilitation de cette infrastructure sportive communale fermée au cours des dernières années pour, estiment-ils, des raisons «inconnus». 

Soutien aux investissements dans le secteur des loisirs 

La capitale du Hodna possède des poches foncières qui peuvent abriter des projets d’infrastructures de loisirs à l’instar de piscines dans le cadre de l’encouragement des investissements privés, ont préconisé d'autres candidats qui ont relevé que de tels équipements pourraient aussi être réalisés sur le budget de la commune en vue de leur exploitation commerciale. 

Pour d’autres encore, la future Assemblée communale devra s’atteler à améliorer les recouvrements fiscaux à l’exemple de l’impôt sur l’assainissement qui, selon eux, n'est plus collecté, depuis plusieurs années, par la collectivité. 

Ils ont, en outre, proposés de «‘facturer» des prestations assurés par les services des communes, tels que l’irrigation des arbres et le curage des avaloirs, notant toutefois que cela exigera d’abord «la révision du cadre juridique». 

Egalement, en campagne, des candidats se sont, pour leur part, engagés à traiter le phénomène du commerce informel, dont ses exploitants squattent les trottoirs et les espaces publics. 

Ils ont préconisé, à cet effet, de juguler ce fléau, on faisant, entre autres, payer des taxes, sachant qu’une telle mesure exigerait «un travail de longue haleine».  

Cependant, le code de la commune nécessite, pour ces candidats, un amendement afin de libérer, dans ce cadre, les initiatives des futurs élus locaux.