La coopération bilatérale et les questions régionales et internationales d’intérêt commun objet de discussions entre Bouguerra et Satterfield

Publié par DKNews le 17-11-2017, 17h23 | 28

La coopération bilatérale et les questions régionales et internationales d’intérêt commun, ont été au centre de l' entretien qu' ' a eu jeudi l'ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra avec le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, David Satterfield.

Les discussions ont permis de "faire le point sur les relations algéro-américaines", a indiqué M. Bouguerra dans une déclaration à l’APS en précisant que M. Satterfield a exprimé, à cette occasion, "la satisfaction des Etats-Unis quant à la qualité des relations bilatérales".

"Pour la partie américaine, l'Algérie est l’allié le plus fiable dans la région et eu égard à son poids, son rôle et son influence, elle peut aider davantage à la résolution des crises régionales et à un renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent", a  ajouté l’ambassadeur.

Par ailleurs, les deux parties ont abordé les moyens d’accélérer le règlement de la crise en Libye.

Le secrétaire d’Etat adjoint a fait part de son souhait de voir d’autres parties joindre leurs efforts à ceux de l'Algérie et des Etats-Unis pour parvenir à un règlement négocié de la crise, soulignant qu’Alger et Washington sont, à ce titre, totalement engagés avec l’émissaire de l’ONU pour la Libye.

"La partie américaine estime que le travail mené par l’Algérie avec les voisins de la Libye et d’autres acteurs pourrait contribuer à cet objectif ",  a-t-il relevé.

L’entretien a également porté sur la situation au Sahel ainsi que sur les efforts attendus des Etats-Unis pour soutenir la mise en oeuvre de l'Accord de paix au Mali, issu du processus d’Alger, notamment le rôle que pourrait jouer l’institut Carter à cet égard, a fait savoir l’ambassadeur.

A ce propos, les deux diplomates ont discuté des moyens à mobiliser pour permettre au centre Carter de s’acquitter de sa mission pour laquelle il a été désigné dans le cadre de l’accord de paix au Mali.

Les deux parties ont eu également un échange sur "les solutions réelles" qui doivent être apportées à la question de l'immigration clandestine.