Elections Locales du 23 novembre 2017 : Les chefs de partis mettent l'accent sur l'intégrité et les compétences des futurs élus

Publié par DKNews le 17-11-2017, 17h47 | 68

Les chefs et leaders des partis politiques ont mis l'accent vendredi à l'occasion de la 20ème journée de la campagne électorales pour les locales du 23 novembre sur l'intégrité et les compétences des futurs élus, conjuguées à leur engagement à servir les citoyens et les intérêts suprêmes du pays. 

Le Rassemblement national démocratique (RND) est allé dans ce sens, son secrétaire général, Ahmed Ouyahia ayant mis l'accent sur les compétences et l'intégrité des candidats de son parti qu'il a appelé à demeurer au service du pays. 

M. Ouyahia a indiqué que les citoyens ont besoin d'«élus responsables et compétents» qui seront à leur écoute, en mesure de booster le développement local et non pas des élus qui ne feront que de l'opposition pour l'opposition sans aucun objectif, faisant observer que les élus RND qui viennent de terminer leur mandat ont quitté leur postes les mains propres. 

A Mila, le président du parti Ennour qui représente l'Alliance Tajamou Al Jazair (TAJ), Badredine Belbaz, a considéré le rendez-vous électorale pour les APC-APW comme étant une «opportunité» à même de permettre à des compétences d'accéder à des postes de gestion dans le but de soutenir le développement local et le mettre au service des citoyens. 

Il a indiqué que le développement local permettra de désenclaver plusieurs régions et de les doter des commodités nécessaires pour une «vie décente». 

La veille, le président du Mouvement Infitah, Omar Bouaâcha, avait appelé à partir de Tindouf, à l’octroi d’une «autonomie» de gestion aux Assemblées élues, leur permettant de concrétiser le développement escompté et répondre aux attentes du citoyen», soulignant en même temps la «nécessité d'aller vers une relation de confiance entre les élus locaux et les citoyens». 

Le président du Mouvement El-Infitah a précisé que sa formation ambitionnait de réaliser plusieurs projets pour cette wilaya frontalière, à travers la mise en place d’un programme de développement rural qui tient compte des spécificités de la région, expliquant que ce programme comprend une série de projets d’envergure nationale et régionale, dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures de base et autres, susceptibles de donner une nouvelle impulsion au développement de cette wilaya. 

Constituer une force nationale et bannir les partisans du désespoir 

Pour sa part, le président du parti Fadjr El Djadid, Tahar Benbaibeche, a appelé à partir d'Oran, les citoyens à opérer le changement avec une participation massive aux prochaines élections locales pour constituer une «force nationale» et une «nouvelle élite» dans toutes les communes du pays et garantir par conséquent la stabilité et la paix pour les cinq prochaines années. 

Le président de Fadjr El Djadid a ajouté que le changement est le principal objectif auquel aspire sa formation politique, affirmant que ce changement est la responsabilité du peuple algérien dans le choix d'élus compétents qui placent l’intérêt public et le service du citoyen au-dessus de tout. 

Idem pour le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, qui a exhorté les citoyens, à l'occasion d'un meeting populaire à Bordj Bouarréridj, à ne pas céder aux «partisans de l’échec et du désespoir», considérant que l’Algérie «se porte bien» et est en mesure de dépasser la crise grâce à ses enfants fidèles. 

Il a indiqué que son parti «s’oppose aux marchands du désespoir», appelant à «semer l’espoir parmi le peuple» car, a-t-il soutenu, «l’Algérie dispose de potentialités devant lui permettre de sortir de l’actuelle crise économique». 

Il a dans ce sens considéré que l'échec de certains responsables dans l’accomplissement de leurs missions «ne signifie nullement la défaite de l’Etat algérien». De son côté, le président du parti Talai El Houriet, Ali Benflis, a appelé à partir d'Oran à ouvrir un dialogue regroupant toutes les forces nationales sans exclusion. 

«Nous militons pour les moyens pacifiques à même de faire sortir l’Algérie de sa crise, par un dialogue auquel prendraient part le pouvoir, l’opposition, les partis, les syndicats sans exclure aucune partie», a souligné M. Benflis, ajoutant que son parti rejette la culture de la violence et prône l’exercice politique dans le cadre de la sérénité.