Lutte contre la délinquance juvénile et les violences faites aux femmes : La police judiciaire de Bab Ezzouar dotée d'une brigade de protection des catégories vulnérables

Publié par DKNews le 20-11-2017, 15h35 | 45

La police judiciaire de Bab Ezzouar (Alger) s'est dotée d'une brigade de protection des catégories vulnérables pour la prise en charge des enfants victimes d'agressions ainsi que pour la lutte contre la délinquance juvénile et les violences faites aux femmes. Inauguré dimanche par le Directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, en présence du wali de la wilaya d'Alger, Abdelkader Zoukh et des cadres de la sûreté nationale, ce service compte trois sections chargées des affaires d'agression contre les enfants, de la lutte contre la délinquance juvénile et la lutte contre les violences faites aux femmes.

Selon des sources de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), 335 affaires liées à la délinquance juvénile ont été traitées au cours des  dix derniers mois, dont des affaires de m£urs, outre le traitement de 1194 affaires de violences faites aux femmes.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration, le chef de la sûreté de la wilaya d'Alger, Noureddine Berrached a indiqué que  la brigade de protection des catégories vulnérables a entre autres missions, l'accompagnement de ces catégories à travers des cellules d'écoute et «le renforcement du mécanisme de signalement, en mobilisant tous les moyens de sensibilisation et d'information pour lutter efficacement contre les différents fléaux sociaux». Il a indiqué que les services de la sûreté nationale ont chargé des éléments féminins  pour lutter contre toute forme d'atteinte aux droits des jeunes filles mineures.

Par ailleurs, le siège de l'Unité de prévention et d'intervention à la commune de Kouba a abrité «des exercices de maintien de l'ordre public entrant dans le cadre d'orientations basées sur la formation continue pour renforcer les capacités d'intervention des forces exerçant sur le terrain».

L'opération s'inscrit dans le cadre d'un programme de formation au profit des sections d'intervention rapide (13 sections de maintien de l'ordre), a fait savoir le chef de la sûreté de wilaya, relevant que 500 agents de différents grades ont été formés à la lutte contre les émeutes et la violence dans les stades, la sécurisation des citoyens, l'organisation du trafic routier, outre la formation de 351 agents au langage des signes pour faciliter la communication avec les sourds-muets.

S'agissant des actions menées pour la protection de la violence dans les stades , le même responsable a fait savoir que les services de sécurité procèdent à «l'évaluation de la rencontre et des risques qu'elle peut entrainer, avant et durant le match, et s'attèlent dès la fin de la rencontre à évacuer les supporters en toute sécurité», avant de souligner que «40 rencontres ont été gérées jusque là sans recours à la violence».