Oran : Réclusion à perpétuité dans une affaire d'homicide

Publié par DKNews le 21-11-2017, 16h24 | 43

Le tribunal criminel d’Oran a statué, lundi, sur   une affaire d’association de malfaiteurs, de vol et du meurtre d’un gardien   de nuit, condamnant le principal accusé à la réclusion criminelle à   perpétuité et ses deux complices à des peines de 10 et 3 ans de prison   ferme assorties d’amendes de 200.000 DA chacun. 

Le représentant du ministère public avait requis la peine capitale à   l’encontre de Z.M, surnommé «Le ferrailleur», principal accusé dans cette   affaire et de B.A et de son complice, ainsi que 15 ans de prison ferme à   l’encontre de H.A, un autre complice dans le meurtre de R.T, gardien d’un   chantier de construction situé à hai «El Barki». 

Les faits de cette affaire remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 6   janvier 2016 à l’aube, lorsque Z.M (31 ans) et son complice B.A (23 ans)   pénétrèrent dans un chantier de construction dans l’intention de dérober   des barres de fer.  

Remarquant la présence de R.T, le gardien de nuit, les mis en cause n’ont   pas hésité à se débarrasser de lui en lui portant des coups de barre de fer   pour pouvoir agir en toute tranquillité. Transporté à l’hôpital dans un état grave, le gardien, un père de quatre   enfants résidant à Mascara, a succombé à ses blessures, deux jours plus   tard. 

L’enquête diligentée par la police a ciblé, en premier lieu, les   revendeurs de ferraille du quartier d’El Barki et les soupçons se sont   portés sur Z.M qui, lors de son interrogatoire, a reconnu les faits, mais a   rejeté l’accusation de meurtre, puis sur B.A, ainsi que H.A (20 ans),   accusé de complicité pour avoir mis sa camionnette à la disposition de Z.M   et B.A, la nuit du meurtre. 

La veuve du défunt, qui s’est constituée partie civile a, dans son   témoignage, rapporté les dernières paroles de son époux qui lui avait dit   qu’il avait été attaqué par trois hommes masqués. 

Les avocats de la défense ont tenté de démontrer l’absence d’intention   criminelle de leurs mandants, essayant de rejeter les accusations de   meurtre et d’association de malfaiteurs et plaidant les circonstances   atténuantes.