Transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée: L'UE appelle Trump à «éviter toute action» qui nuirait au processus de paix

Publié par DKNews le 05-12-2017, 16h56 | 31

L'Union européenne (UE) a appelé mardi le président américain Donald Trump à «éviter toute action» qui nuirait aux efforts de la communauté internationale pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, mettant en garde contre de «graves répercussions» d'un éventuel transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée. 

«Il faut rester concentré sur les efforts pour faire redémarrer le processus de paix et éviter toute action qui saperait ces efforts», ont plaidé les services de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini dans un communiqué. 

Le transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée «pourrait avoir de graves répercussions sur l'opinion publique dans des parties entières du monde», ont prévenu les services diplomatiques de l'UE. 

L'UE a souligné, dans ce contexte, la nécessité de réfléchir «aux conséquences que pourrait avoir une décision ou action unilatérales affectant le statut» d'El-Qods occupée. 

Le président américain, Donald Trump, devrait se prononcer cette semaine sur sa promesse de campagne électorale, de transférer l'ambassade américaine à El-Qods occupée. 

En vertu d'une loi adoptée en 1995 par le Congrès, le président américain doit se prononcer, tous les six mois, sur un déménagement ou non de l'ambassade des Etats-Unis vers El-Qods occupée. 
C'est lundi que le président américain devait se prononcer, mais il a préféré reporter sa décision. 
Selon un porte-parole de la Maison Blanche, la décision de Trump sur le transfert ou non de l'ambassade américaine à El Qods sera annoncée «dans les prochains jours». 

Par ailleurs, l'UE a réaffirmé son «engagement avec les deux parties, ses partenaires internationaux et régionaux, y compris le Quartet (pour le Proche-Orient)» à «soutenir la reprise d'un processus de paix». 

L'UE a «condamné avec fermeté» la colonisation des territoires palestiniens, qu'elle juge «illégale en droit international», réitérant son attachement à une «solution à deux Etats» dans les frontières de 1967.