L'impact des manifestations du 11 décembre 1960 dans la lutte pour l’indépendance de l'Algérie a été mis en exergue dimanche à Saida lors d’une conférence animée à l’annexe du musée du moudjahid.
L’universitaire de Chlef, Mustapha Halimi, a soutenu que ces manifestations, qui ont levé le voile sur l'horreur de la répression perpétrée par l'administration coloniale française ayant fait des centaines de morts algériens, ont eu des répercussions positives pour la question algérienne sur la scène internationale.
La répression sanglante de ces manifestations a valu à l’Algérie de récolter 63 voix de soutien à sa cause à l’Organisation des nations unies (ONU), a-t-il évoqué, ajoutant que ce soulèvement populaire revendiquant l'indépendance de l’Algérie a eu un soutien arabe fort.
L’universitaire Halimi a rappelé que le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) avait annoncé 800 chouhada, plus de 100 blessés et 1.400 Algériens arrêtés par les forces coloniales lors de ces manifestations.
Organisée par la direction des moudjahidine à l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, cette conférence a été animée en présence d'élèves d'établissements scolaires, de stagiaires des centres de formation et d'éléments de la police.